Une nuit chaude certes, et surtout mouvementée, voilà ce que propose le Théâtre Beaumont-St-Michel avec cette pièce de Josiane Balasko, adaptée et mise en scène par Michel Poirier.
De rebondissements en rebondissements, les couples se forment et se reforment. Amélie Grenier, dans la peau de Monique, est le chef d'orchestre de ce méli-mélo. Pourtant, son personnage ne paie pas de mine. Plus «drabe» que ça, tu meurs! En apparence, car sous ses allures de poche de patates, se cache rien de moins qu'une femme fatale. Or, celle-ci a jeté son dévolu sur l'amant d'une autre, et cette autre prénommée Dina, personnage joué par Nathalie Mallette, en verra de toutes les couleurs au cours de cette longue nuit mouvementée.
Pendant que Francis (Éric Cabana) quitte les bras de Dina pour plonger dans ceux de Monique, Jean-Pierre (Henri Chassé) n'en finit plus de brailler sur son sort d'amant délaissé par cette dernière. Il finit toutefois par se consoler auprès de Dina, l'artiste psychique qui peint des portraits parce qu'elle s'intéresse d'abord à l'aura des gens.
Dans la confusion, n'oublions pas Pedro (Patric Saucier), le mari de Monique, qui fait fondre Dina pour sa connaissance de la peinture. Quiproquos, tromperies, chantages, jalousies nous amènent vers une finale compromettante. Trèves d'explications, pour en savoir plus il faudra aller voir La nuit sera chaude à cette 40e saison du Théâtre Beaumont-St-Michel.
Photo : Monique (Amélie Grenier) n'a pas la langue dans sa poche et elle sait ce qu'elle veut. Ses répliques fusent comme ici dans une scène ou l'on voit Dina (Nathalie Mallette) et Francis (Éric Cabana).