Aller au contenu

Octobre est le mois de la sensibilisation à la cybersécurité

Selon la Gendarmerie royale du Canada, internet et les technologies de communication fournissent aux Canadiens, aux entreprises et aux organisations les moyens essentiels pour accéder à l’information, offrir des services et créer des débouchés.

Cependant, toujours selon la GRC, au fil des ans, la croissance exponentielle de ces technologies a également augmenté le nombre de cybermenaces potentielles.

Les cybercriminels cibleraient et exploiteraient ainsi de plus en plus les citoyens, les entreprises et les systèmes d’infrastructures essentielles du Canada.

Les cybercapacités, autrefois rares et coûteuses, seraient aujourd’hui devenues courantes et abordables selon la GRC.

Cet aspect, ainsi que la nature sans frontières et anonyme de la cybercriminalité, multiplieraient également le nombre de victimes potentielles.

La cybersécurité a toujours été importante, mais, comme de plus en plus de personnes dépendent d’Internet pour leur travail, leurs tâches quotidiennes, leurs affaires, leurs relations sociales, leurs services financiers et bien d’autres choses encore, il est donc primordial que nous apprenions à nous protéger.

Octobre est donc le mois de la sensibilisation à la cybersécurité et la GRC demande aux Canadiens d’en profiter pour s’informer sur la cybercriminalité, les moyens de se protéger et les mesures à prendre si on est victime.

Que pouvez-vous faire ?

• Visitez les pages sur la cybersécurité et les médias sociaux de la GRC, ainsi que le site Web de Pensez cybersécurité. Suivez ces organisations sur Facebook, Twitter, Instagram et LinkedIn pour obtenir d’excellents conseils pratiques!

• Sachez comment signaler un cybercrime ou une cyberfraude. Si une personne, une entreprise ou une organisation est victime d’un cybercrime, elle doit immédiatement contacter la police locale. Il est également important de signaler l’incident au Centre antifraude du Canada, qu’on soit victime ou non. Vous pouvez le faire en ligne ou au numéro sans frais 1-888-495-8501.

• Transmettez vos nouvelles connaissances à votre entourage!

Que font les forces de l’ordre ?

L’exploitation criminelle des technologies nouvelles et émergentes exige de nouvelles mesures de maintien de l’ordre pour suivre le rythme de l’ère numérique.

Les enquêtes sur la cybercriminalité sont complexes et techniques par définition. Elles nécessitent de solides partenariats nationaux et internationaux, des compétences spécialisées en matière d’enquête, ainsi que des outils et des technologies de pointe.

La GRC prend la cybercriminalité au sérieux et compte plusieurs programmes, groupes et équipes qui y travaillent activement, notamment :

• le Groupe national de coordination contre la cybercriminalité (GNC3)
• l’équipe Cybercriminalité, au sein des Opérations criminelles de la Police fédérale
• des équipes d’enquête sur la cybercriminalité, qui comptent des spécialistes en cybercapacité provenant des forces policières fédérales, provinciales, locales et internationales
• des spécialistes des cybercapacités
• le Centre antifraude du Canada (CAFC)

La GRC collabore étroitement avec ses partenaires d’application de la loi et d’autres organismes de sécurité principaux, les secteurs privé et public, y compris le milieu universitaire, au Canada et à l’étranger, pour enquêter sur la cybercriminalité et y faire face. Apprenez en plus sur la façon dont nous combattons la cybercriminalité.

« La cybercriminalité est un problème important qui a des répercussions réelles sur les personnes, les entreprises et les organisations au Canada et dans le monde entier. Personne ne peut lutter seul contre la cybercriminalité. Le GNC3 a été créé dans le but précis de réunir les services d’application de la loi, les secteurs privé, public et non gouvernemental afin qu’ils collaborent dans la lutte contre la cybercriminalité. Le mois de la sensibilisation à la cybersécurité est l’occasion de rappeler que chacun a un rôle à jouer dans la cybersécurité et que si nous contribuons tous, nous nous en porterons tous mieux », a déclaré Chris Lynam, directeur général du GNC3 et du CAFC à la GRC.

« La nature complexe de la cybercriminalité signifie qu’il n’existe pas de solution simple pour l’arrêter. Un travail d’équipe est la meilleure façon d’aborder ce problème sans frontières. La GRC s’engage à collaborer avec les victimes de la cybercriminalité, ses partenaires des secteurs public et privé, le milieu universitaire et ses partenaires internationaux en matière d’application de la loi afin de s’attaquer aux menaces qui pèsent sur les Canadiens, de trouver des solutions concrètes pour réduire le taux de victimisation et de tenir les criminels responsables de leurs actes », a ajouté Kelly Bradshaw, directrice générale par intérim, Cybercriminalité et criminalité financière, Opérations criminelles de la Police fédérale, GRC.

Faits saillants

• La cybercriminalité demeure la cybermenace la plus susceptible de toucher les Canadiens et les organisations canadiennes.

• On estime que seuls 5 à 10 % des cybercrimes et des fraudes sont signalés à la police.

• La GRC continue de voir une hausse des rançongiciels au Canada. Depuis juin 2020, le Groupe national de coordination contre la cybercriminalité (GNC3) a reçu plus de 2 200 demandes d’assistance de la part de partenaires nationaux et internationaux chargés de l’application de la loi. Parmi ces demandes, plus de 30 % concernaient des rançongiciels.

• Le GNC3 et le Centre antifraude du Canada (CAFC) travaillent ensemble à la mise en place d’un nouveau système national de signalement des cybercrimes et des fraudes. Le nouveau système est actuellement en ligne en version bêta et accepte jusqu’à 25 rapports par jour. Le système devrait être pleinement opérationnel d’ici 2024.

Commentaires