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Oléoduc Énergie Est : seul le Bloc est réaliste selon Louis Gagnon

Louis Gagnon

Pour le candidat du Bloc Québécois dans Montmagny-L'Islet-Kamouraksa-Rivière-du-Loup, Louis Gagnon, on a découvert le pot aux roses : les chefs des partis fédéraux, Thomas Mulcair, Stephen Harper et Justin Trudeau, ainsi que les candidats qui l'opposent dans le comté, François Lapointe, Bernard Généreux et Marie-Josée Normand, sont tous, selon ses dires, en faveur du transport dangereux du pétrole sale à travers le Québec sans retombée économique et uniquement dans le but d'en faire l'exportation.

Le candidat bloquiste dit se faire le porte-parole de tous ceux qui s'opposent à ce projet et il affirme être le seul candidat capable de porter une opposition collective à ce projet qu'il juge dangereux pour l'environnement et sans impact pour l'économie.

« De Berthier-sur-Mer à L'Isle-Verte et partout dans Montmagny-L'Islet-Kamouraksa-Rivière-du-Loup, nous avons tous intérêt à nous lever contre ce projet pour concrétiser l'opposition qui a été déclenchée par Stop-Oléoduc à ce projet néfaste pour notre région à tous les niveaux. Je vous invite à m'appuyer et à vous lever contre ce projet », avance Louis Gagnon.

Selon lui, en plus des risques environnementaux, il peut aussi y avoir une dévaluation importante du prix des résidences qui sont sur le tracé. Il continue que non seulement cela ne créera à peu près aucun emploi, mais que le gouvernement prend tous les risques.

De plus, il a souligné que le NPD tient un double discours non seulement de la bouche de son chef, Thomas Mulcair, mais aussi de celle du candidat et député sortant, François Lapointe.

D'après le site de TransCanada, Énergie Est permettrait aux raffineries de l'Est du Canada d'accéder à des réserves domestiques de pétrole à moindre coût. Le pipeline leur donnerait la possibilité de restaurer leur viabilité financière en négociant des contrats d'approvisionnement de long terme. L'oléoduc ouvrirait également de nouvelles voies au Canada pour répondre à la demande mondiale croissante de pétrole. Cela renforcerait l'industrie énergétique canadienne qui emploie un demi-million de personnes et génère plus de 20 milliards $ en revenus fiscaux.

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