Mardi matin, des travailleuses et des travailleurs des services publics ont lancé une opération de visibilité dans la région de Québec–Chaudière-Appalaches.
En effet, des silhouettes géantes appelant à ne pas attendre la prochaine crise avant d’agir ont été posées à proximité de plusieurs établissements de santé et de services sociaux du territoire.
De plus, une bannière géante sur laquelle on pouvait lire « URGENCE D’AGIR - SERVICES PUBLICS À REBÂTIR » a été déployée à plusieurs endroits, notamment sur le Mont d’Youville, le Centre d’hébergement Saint-Augustin, l’Hôpital de l’Enfant-Jésus, Partagec et sur la traverse Québec-Lévis.
Par cette action d’éclat, les membres de la CSN œuvrant dans les services publics, veulent marquer leur mécontentement quant au déroulement de la négociation actuelle et indiquer au gouvernement que l’offre globale qu’il propose est insuffisante tant sur le plan des conditions de travail que sur celui des salaires.
« Les offres du gouvernement sur le plan salarial ne sont certainement pas à la hauteur! 5 % sur trois ans, c’est garantir qu’encore une fois les salarié-es vont s’appauvrir, dénonce la présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), Ann Gingras. Nous en appelons au contraire à être plus sérieux. Il faut réinvestir dans nos services publics. La crise que nous traversons a révélé toute l’importance des services publics, mais aussi à quel point ils ont été mis à mal par les politiques d’austérité, les réformes centralisatrices et la détérioration des conditions de travail du personnel. L’heure est à la mise en place de solutions structurantes et il faut agir maintenant ! »