Selon Mireille Gaudreau des communications du CISSS de Chaudière-Appalaches, aucun cas d’humain infecté par la maladie de Lyme n’a été signalé dans la région, ne serait-ce que des gens d’ici qui auraient été infectés lors de leur séjour ailleurs en province – maladie infectieuse transmise par les piqûres de tiques infectées.
Cette dernière a toutefois précisé que la maladie de Lyme était facile à prévenir, et ce, avec des moyens simples.
En effet, la Direction de santé publique recommande ainsi aux gens de rester dans les sentiers, d’utiliser un chasse-moustiques, d’examiner leur corps après une activité extérieure et de retirer rapidement les tiques, le cas échéant.
Par ailleurs, pour transmettre la maladie, la tique doit être infectée par la bactérie Borrelia burgdorferi.
Le risque d’attraper la maladie est ainsi très faible si la tique reste accrochée à la peau moins de 24 heures, mais ce risque augmente si la tique y reste accrochée plus longtemps.
Il est donc important de retirer la tique de la peau le plus rapidement possible.
Il est important de préciser que la tique porteuse de la bactérie Borrelia burgdorferi se situe davantage dans le nord et l’ouest de l’Estrie, dans une grande partie de la Montérégie, dans le sud-ouest de la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec ainsi que dans le sud-ouest de l’Outaouais.
Il n’est toutefois pas impossible qu’il y en ait dans notre région, mais le risque est beaucoup plus faible…
Rappelons qu’en 2017, 329 cas humains de maladie de Lyme ont été rapportés au Québec, comparativement à 177 cas en 2016, 160 cas en 2015, 125 cas en 2014, 143 cas en 2013, 43 cas en 2012 et 32 cas en 2011.
Ainsi, depuis 2011, on note une augmentation du nombre de personnes atteintes de la maladie de Lyme au Québec et du nombre de personnes qui ont contracté la maladie de Lyme sur le territoire québécois.
En 2017, les trois quarts des cas rapportés aux autorités de santé publique de la province ont été acquis au Québec, ce qui s’expliquerait par le fait que les hivers québécois sont moins froids qu’auparavant.
L’adoucissement du climat permettrait donc aux tiques de survivre et de se développer plus facilement.
Symptômes
Les premiers symptômes de la maladie de Lyme apparaissent généralement entre 3 et 30 jours après la piqûre d’une tique infectée.
Le symptôme le plus courant est une rougeur sur la peau. Elle apparaît à l’endroit de la piqûre, le plus fréquemment aux cuisses, aux aines, aux aisselles ou au tronc. Ce symptôme est présent dans 70 à 80 % des cas d’infection.
La rougeur s’agrandit de jour en jour et s’étend rapidement pour atteindre plus de 5 centimètres et elle peut être en forme d’anneau ou de cible.
D’autres symptômes peuvent accompagner cette rougeur, notamment, fièvre, fatigue, maux de tête, raideur à la nuque et douleurs musculaires et articulaires.
Si vous avez été piqué par une tique dans certains secteurs des régions de l’Estrie, de la Montérégie ou de l’Outaouais, un traitement préventif par antibiotiques pourrait vous être prescrit dans certaines situations.
Par contre, si vous avez été piqué par une tique ailleurs au Québec, un traitement préventif par antibiotiques n’est généralement pas recommandé. Vous devez toutefois surveiller l’apparition de symptômes.
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