Perquisition de drogue et d'armes à feu à Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud : Selon le père de l'inculpé, il s'agit d'une descente de police bâclée
Claude Deladurantaye affirme être un honnête citoyen.
Selon la version du père de l'accusé Christian Deladurantaye, Claude Deladurantaye, l'opération policière qui a eu lieu le jeudi 11 septembre dernier chez son fils ainsi que dans sa demeure, soit sur la 3e rue et au 4 de la 4e rue de Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud, a été une opération policière bâclée, tout en soutenant que les faits relatés dans les médias par l'entremise de la Sûreté du Québec sont loin d'être exacts.
Monsieur Deladurantaye s'explique en affirmant que la descente ayant eu lieu dans sa maison et qui a été à l'origine de l'arrestation de sa femme sous l'accusation de possession de cannabis ne tient aucunement la route, puisqu'il n'y avait environ que 0,2 g de cannabis dans son sous-sol, et ce, sans que lui et sa femme n'en soient informés.
« Il n'y en avait même pas assez pour un joint. De plus, ma femme moi et on ne fume pas, ils ont trouvé ça dans le fond d'un sac caché sous un divan qui visiblement errait là depuis fort longtemps et qui en plus, ne nous appartenait pas. Ils ont tout viré la maison à l'envers pour ça, » d'affirmer encore sous le coup de l'émotion monsieur Deladurantaye.
Visiblement, la petite quantité de drogue restante devait appartenir à leur garçon.
Pour ce qui est du fils impliqué dans cette histoire, le père affirme que dans la descente des policiers, il n'y a pas eu de saisi de haschisch comme déclaré dans les médias, mais bien simplement d'un demi-gramme de cannabis qui, servait uniquement selon lui, à la consommation personnelle de l'accusé âgé de 27 ans.
Claude Deladurantaye assure, « mon fils ne vendait pas de stupéfiants. »
Pour ce qui est des armes à feu, monsieur Deladurantaye soutient que les trois armes à feu saisies chez son fils étaient un patrimoine familial qu'il avait donné à son garçon voilà déjà trois ans et que lui-même avait reçu de son propre père lors de son décès.
« C'était un souvenir de son grand-père que je lui avais donné en main propre, et non des armes servant à un crime quelconque. En plus, les armes n'avaient même pas de munitions, » de déclarer le père visiblement irrité de la situation.
Cependant, monsieur Deladurantaye comprend davantage selon les circonstances, les accusations de possession d'arme alors qu'il lui en était interdit et d'entreposage illégal d'armes retenue contre son fils, étant donné que Christian Deladurantaye avait déjà plaidé coupable à une accusation de vol d'arme à feu, voilà environ deux ans et demi.
Questionné à ce qui l'a poussé à venir de son plein gré donner sa version des faits à la salle de nouvelles de CMATV, Claude Deladurantaye à tout simplement indiqué qu'il ne voulait pas que sa femme et lui passent pour des criminels, lui qui est un honnête citoyen sans passé criminel et qui gagne sa vie correctement, tout en ayant une pensée pour sa femme qui, selon lui, ne mérite aucunement de passer pour une résidente de second ordre, elle qui a déjà à vivre quotidiennement avec un problème grave de santé cardiaque.
Ce dernier espère toutefois que la Sûreté du Québec donnera les faits véridiques quant à ce qui est réellement survenu dans cette histoire.