Le député conservateur de la circonscription de Charlesbourg–Haute-Saint-Charles, Pierre Paul-Hus était de passage la semaine dernière à l’émission Bonjour Côte-du-Sud afin de discuter de son appui à la candidature de Pierre Poilièvre pour l'actuelle course à la chefferie du Parti conservateur du Canada.
Étant le seul député élu du Québec à présentement appuyer Poilièvre puisque la plupart de ses collègues de la belle province soutiennent la candidature de l’ex-premier ministre du Québec, Jean Charest, dont le député conservateur de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Bernard Généreux, CMATV voulait comprendre ce qui motivait le principal intéressé dans sa décision.
Pierre Paul-Hus a donc expliqué qu’il le soutenait en raison de ses valeurs et de son leadership et non par opportunisme comme plusieurs le prétendent.
« Ce qui était critique actuellement, c’est que, oui, M. Poilièvre est vu comme étant favori, mais qu’il n’y avait personne, pas un élu du Québec, qui l’appuyait. Ça, ça créait un problème pour l’unité du Parti conservateur à l’intérieur du Canada (…) le Québec est trop important au niveau de la Fédération pour arriver avec un nouveau chef qui va se présenter devant les autres candidats en n’ayant aucun député du Québec qui l’appui », a expliqué, M. Paul-Hus, avant d’ajouter qu’il n’aurait également pas pu appuyer Pierre Poilièvre s’il ne croyait pas en lui…
Par ailleurs, le député de Charlesbourg–Haute-Saint-Charles croit également que le fait que son poulain parle très bien la langue de Molière pourrait faire en sorte qu'il réussisse davantage à percer l'électorat québécois que ses deux prédécesseurs.
« Je suis persuadé qu'un homme comme Pierre Poilièvre va faire sa marque et que les Québécois vont le découvrir », a tranché M. Paul-Hus.
Concernant, maintenant les 39 députés antiavortements au sein de son parti appuyant déjà pour la plupart la candidature de Pierre Poilièvre, le député de Charlesbourg–Haute-Saint-Charles a rappelé que c'est toujours les autres partis qui ramenaient ce débat-là au-devant de la scène alors que la position de sa formation politique était pourtant claire ; le sujet est clos et il le restera.
Rappelons que, selon les règles internes du parti, le total des points obtenus par chaque candidat pour chaque circonscription électorale est déterminé en fonction du pourcentage de voix que chaque candidat reçoit sur les bulletins valides exprimés pour cette circonscription électorale ou d'un point par voix valide, en retenant le chiffre le moins élevé.
Si un candidat obtient plus de cinquante pour cent (50 %) des points, il est déclaré chef du Parti conservateur du Canada. Si aucun candidat ne reçoit plus de cinquante pour cent (50 %) des points après le tour initial de scrutin, un deuxième tour de scrutin aura lieu.
Le candidat qui a obtenu le moins de points au niveau national au cours du tour initial de scrutin sera éliminé et les bulletins de ce candidat seront réattribués à la deuxième préférence, le total des points de chaque candidat sera alors recalculé.
Le processus de comptage du scrutin se poursuivra de cette façon jusqu'à ce qu'un candidat reçoive plus de cinquante pour cent (50 %) des points, le candidat ayant reçu le plus petit nombre de points étant éliminé à chaque tour de scrutin.