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«Plus d'échanges pour moins de pesticides» pour le réseau de productrices et producteurs bio-conventionnel de la Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de l'Estrie


Le réseau de productrices et producteurs bio-conventionnel de la Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de l’Estrie, a dévoilé ce mercredi 10 janvier le résultat de ses réalisations et ses  nombreuses activités depuis son lancement au printemps 2022.

Ce réseau regroupe les producteurs et les productrices agricoles. Il a pour objet l’étude, la défense et le développement des intérêts économiques, sociaux et moraux de ses membres. Ce réseau d’expertise a pour but de favoriser l’échange de bonnes pratiques entre les productrices et producteurs biologiques et conventionnels, ainsi qu'avec les divers intervenantes et intervenants du milieu agricole.

Selon son bilan, le réseau a rencontré un total de 527 personnes lors des vingt activités réalisées dans ses deux premières années d’activités. De plus, un webinaire, tenu le 24 novembre dernier, a rejoint 57 personnes et sa rediffusion compte à présent cent visionnements. Selon le réseau, toutes ces activités auront un impact positif et concret sur la réduction des pesticides, un objectif qui est également prévu au Plan d’agriculture durable 2020-2030 du Gouvernement du Québec qui place les entreprises agricoles au cœur de l’action et du développement économique. Il leur offre un ensemble de possibilités pour accélérer, d’ici 2030, l’adoption des meilleures pratiques agroenvironnementales.


Le réseau de productrices et producteurs bio-conventionnel a aussi pour objectif de faire connaître les méthodes de gestion des ennemis des cultures en agriculture biologique et de sensibiliser les productrices et producteurs quant aux risques liés à l'utilisation des pesticides pour la santé et pour l'environnement. Bien qu'ils soient parfois indispensables en milieu agricole, les pesticides peuvent, dans certains cas, être remplacés par des actions qui, une fois mises en place, permettent d'en réduire leur utilisation. Afin de répondre aux besoins d'information et d'accompagnement, les trois régions participantes ont organisé, pour une deuxième saison, des séances d'information, des ateliers de discussions ainsi que des visites de démonstration.

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