Plusieurs activités illégales à l'aérodrome de Pintendre
Invoquant l'article 4.31 de la Loi sur l'aéronautique qui permet à la ministre fédérale des Transports d'interdire un changement à l'exploitation d'un aérodrome qui n'est pas dans l'intérêt public, par la voie d'une résolution, la Ville de Lévis demande au ministère des Transports du Canada de prendre un arrêté afin d'interdire à l'aérodrome de Pintendre toute activité reliée à un centre de formation en parachutisme et tout aménagement, agrandissement ou changement d'exploitation pour permettre l'exploitation d'un centre de formation en parachutisme qui ne respecte pas la loi et la réglementation présentement en vigueur.
« La Ville de Lévis l'a fait savoir dans le passé et je le répète encore aujourd'hui, nous entendons prendre tous les moyens nécessaires afin de faire cesser les activités illégales sur le terrain de l'aérodrome de Pintendre », a déclaré le maire de Lévis, monsieur Gilles Lehouillier.
Depuis l'été 2012, le propriétaire et l'exploitant de l'aérodrome de Pintendre ont modifié de façon substantielle le caractère de l'aérodrome en y exploitant un centre de formation en parachutisme et en y érigeant, sans permis, un bâtiment utilisé pour dispenser cette formation. Cependant, ces initiatives sont en contravention avec les exigences de la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles ainsi qu'avec le règlement de zonage de la Ville de Lévis.
Le maire a ajouté que d'une part, il n'est pas dans l'intérêt public d'exploiter, contrairement à la loi et à la réglementation en vigueur, un centre de formation en parachutisme et que d'autre part, l'aérodrome de Saint-Jean-Chrysostome, situé également sur le territoire de la Ville de Lévis, est exploité en conformité avec la loi et la réglementation municipale et répond à tous les besoins des aviateurs et adeptes de parachutisme.
Les propriétaires avoisinants se plaignent depuis plusieurs années du bruit causé par les nombreux décollages et atterrissages. De plus, la Procureure générale du Québec a fait savoir qu'elle appuyait la position de la Ville de Lévis dans ce dossier.