Le député sortant et candidat du NPD dans la circonscription de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, François Lapointe, exige que les conservateurs dévoilent les concessions qu'ils sont prêts à faire à la veille de la signature probable du Partenariat transpacifique (PTP). La perte de 10 % du marché canadien pour les fermes laitières de la région serait au cur de ces négociations. Monsieur Lapointe croit que le Premier ministre Harper et son représentant local, Bernard Généreux, doivent répondre aux questions soulevées par le gouvernement du Québec et l'Union des producteurs agricole (UPA).
« Le maintien intégral de la gestion de l'offre est essentiel pour nos régions. Pendant le débat des candidats de la circonscription, hier à Montmagny, j'ai demandé à monsieur Généreux de se prononcer pour le maintien intégral de la gestion de l'offre. Non seulement il a refusé de prendre cet engagement, il a en plus renchéri immédiatement en plaidant pour la signature du PTP sans la moindre nuance. Il faut que les conservateurs expliquent clairement leurs intentions. Tenir les familles d'agriculteurs dans le noir face à l'avenir de leurs fermes est un incroyable manque de respect et de sensibilité », a plaidé François Lapointe.
Rappelons qu'au Québec, près de 7000 fermes familiales subsistent et prospèrent grâce au système de gestion de l'offre. Ces fermes maintiennent 92 000 emplois à travers la province. Depuis plusieurs mois, le NPD fait pression sur le gouvernement conservateur afin qu'il protège la gestion de l'offre dans le cadre des négociations du PTP. Le chef néo-démocrate, Thomas Mulcair, interpelle monsieur Harper sur ce sujet depuis des mois.
« Pour ces raisons, je suis pour le maintien intégral de la gestion de l'offre. Je demande à monsieur Généreux, qui a dit par le passé être pour la gestion de l'offre, de prendre une position aussi claire que la mienne, et de le faire, avant que Steven Harper ne fasse la concession de trop, celle qui pourrait provoquer le début de la fin pour la gestion de l'offre », a conclu monsieur Lapointe.