Pour la fin de la campagne électorale, le Parti Québécois de Côte-du-Sud dresse le bilan de ses engagements et de la campagne électorale qui s’achève.
Michel Forget rappelle ainsi qu’il s’est porté candidat, car il considère que la prochaine élection est trop importante pour la suite des choses. « La campagne a été l’occasion de démontrer que les propositions du Parti Québécois ont été préparées sérieusement (santé, économie, familles, éducation, développement régional, agriculture, social, environnement, culture,...). Je connais les dossiers et j’ai des propositions concrètes concernant la circonscription de Côte-du-Sud. De plus, certaines propositions de nos adversaires politiques sont dangereuses pour le comté, » de déclarer le candidat Michel Forget.
En matière de santé, Michel Forget estime que plusieurs propositions du Parti Québécois répondent aux demandes du comité Mes soins restent ici. De plus, le Parti Québécois éliminera les irritants de la réforme Barrette. « Nos propositions sont les meilleures en santé, tel qu’affirmé par le regroupement Médecins québécois pour le régime public, ainsi que par Régine Laurent, présidente sortante de la FIQ » , de déclarer Michel Forget.
En matière d’économie, Michel Forget fait de la pénurie de main-d’œuvre un dossier personnel. « Il faut développer une stratégie Côte-du-Sud, en réunissant tous les intervenants (MRC, établissements d’enseignement, organismes, entreprises) afin de partager l’information et coordonner les actions » , d’insister Michel Forget.
En matière d’éducation, Michel Forget travaillera à une offre d’ateliers offerts en partenariat avec les enseignants des niveaux secondaire et collégial, et se destinant aux étudiant(e)s du secondaire. Ces ateliers seront une excellente opportunité pour découvrir, expérimenter, et ultimement confirmer des choix de carrière.
En matière de développement régional, Michel Forget veut que les Carrefours Jeunesse-Emploi retrouvent leur mission d’origine. Il faut permettre à ces organismes de déterminer les moyens à mettre en œuvre afin d’atteindre leurs objectifs. De la même façon, il faut reconnaître l’autonomie des organismes communautaires et leur donner la capacité d’agir selon leurs valeurs.
Il critique ses opposants
Durant la dernière partie de la campagne, le candidat libéral (Simon Laboissonnière) s’est fait de plus en plus absent. Au débat sur le logement social et communautaire, il était remplacé par Jean D’Amour. Monsieur Laboissonnière a été absent du débat sur les soins à domicile, tout comme il a été absent d’une rencontre avec le Centre-femmes La Passerelle du Kamouraska. De plus, il n’a pas répondu au questionnaire du Téléjournal ICI – Québec, lors d’un spécial portant sur notre circonscription.
Pour ce qui est de la candidate de la CAQ (Marie-Ève Proulx), elle a, deux fois plutôt qu’une, occulté des positions prises par son parti en défendant des positions contraires. Madame Proulx a critiqué la loi 143 qui limite à 6 le nombre d’enfants pour une garderie privée en milieu familial malgré le fait que la CAQ a voté en faveur du projet de loi 143. De plus, madame Proulx a indiqué que le contenu local est important pour des projets de transport en commun, tel le REM, tandis qu’à deux reprises la CAQ a voté en faveur des projets de loi du REM qui excluaient tout contenu local ! Il a également rappelé son manque de jugement concernant le lettrage de son véhicule à l’extérieur du comté.
« Personnellement, je suis très fier de la campagne que j’ai menée. Les électeurs m’ont indiqué avoir apprécié mes propositions et le fait que je parlais concrètement, avec du contenu local. Aussi, ma connaissance des dossiers, mes expériences variées et le ton employé ont également été remarqués. De plus, j’ai pu faire valoir certaines réalisations. Selon de nombreux observateurs, j’ai mené la meilleure campagne dans Côte-du-Sud », a expliqué Michel Forget.
Il croit que la population du Québec veut tourner le dos au Parti libéral et que la CAQ a démontré le caractère « brouillon » de plusieurs de ses propositions et son manque de sérieux en matière d’environnement.
« Les propositions du Parti Québécois ont été préparées sérieusement, et sont saluées par les experts. Nous tendons la main aux électeurs assoiffés de changement en réaffirmant que la CAQ est une version 2.0 du Parti libéral. Le changement crédible est au Parti Québécois ».