La prise en charge de patients par les médecins de famille s'améliore au fil du temps. Bon nombre de patients inscrits au guichet d'accès à la clientèle orpheline se voient attribuer un médecin, en fonction des niveaux de priorité définis par leur état de santé.
Toutefois, la situation fluctue au rythme des départs de médecins. Ainsi, 2051 personnes ont été pris en charge en cours d'année dans la région de Montmagny-L'Islet. Au 1er avril 2014, on comptait 1391 patients en attente. Par contre, au 2 mars 2015, ils étaient 2358 dans cette situation.
«De fait, la liste s'épuise et se remplit dans le courant de l'année», explique la docteure Christine Laprise, chirurgienne et directrice des services professionnels au CSSS de Montmagny-L'Islet.
Il faut savoir que la région de Montmagny-L'Islet compte actuellement 46 professionnels en médecine générale et peut recruter un finissant par année. Malgré le déficit créé par les départs plus nombreux que les arrivées, Dre Laprise se console en se comparant: «Nous sommes relativement choyés par rapport au reste de la province».
Conséquence: le délai d'attente dépasse les objectifs visés, note toutefois la directrice des services professionnels. En principe, un patient de priorité 1 doit avoir accès à un médecin dans un délai de moins de 30 jours. «Ici, ça dépasse 30 jours» admet Dre Laprise. Le patient priorité 2 attend en moyenne 118 jours alors que le délai prévu est de 90 jours. Et ainsi de suite selon les catégories. Pour le moment on ne parvient pas encore à atteindre l'objectif, constate notre interlocutrice.
En cette période de bouleversement, les médecins de la région demeurent motivés à offrir les meilleurs services possibles. «Ils étaient déjà en réflexion sur la manière d'orienter leur pratique pour offrir plus de plage sans rendez-vous à leurs patients. Bref, pour voir leurs patients quand ceux-ci ont besoin d'être vus» résume Dre Laprise.
«On a aussi besoin que la population coopère en consultant quand c'est nécessaire, selon l'intensité et la persévérance des symptômes. En d'autres termes, éviter de consulter un médecin pour des pathologies bénignes ou appeler Info-Santé au 811. «Notre façon de donner et de percevoir les soins de santé est en changement, chacun a son bout de chemin à faire dans ce processus» insiste Dre Laprise. La période actuelle de bouleversement commande l'adaptation de tous. Confiante, la chirurgienne affirme: «Nous sommes en bonne position pour faire face aux défis qui s'en viennent».
Parlant de défi, en 2015-2016, la gestion des budgets se fera encore de façon individuelle. Montmagny-L'Islet aura à composer avec 2 millions$ en moins, de conclure Dre Christine Laprise.
Photo : La docteure Christine Laprise, chirurgienne et directrice des services professionnels à ce qu'on appelle encore le CSSS de Montmagny-L'Islet.
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Toutefois, la situation fluctue au rythme des départs de médecins. Ainsi, 2051 personnes ont été pris en charge en cours d'année dans la région de Montmagny-L'Islet. Au 1er avril 2014, on comptait 1391 patients en attente. Par contre, au 2 mars 2015, ils étaient 2358 dans cette situation.
«De fait, la liste s'épuise et se remplit dans le courant de l'année», explique la docteure Christine Laprise, chirurgienne et directrice des services professionnels au CSSS de Montmagny-L'Islet.
Il faut savoir que la région de Montmagny-L'Islet compte actuellement 46 professionnels en médecine générale et peut recruter un finissant par année. Malgré le déficit créé par les départs plus nombreux que les arrivées, Dre Laprise se console en se comparant: «Nous sommes relativement choyés par rapport au reste de la province».
Conséquence: le délai d'attente dépasse les objectifs visés, note toutefois la directrice des services professionnels. En principe, un patient de priorité 1 doit avoir accès à un médecin dans un délai de moins de 30 jours. «Ici, ça dépasse 30 jours» admet Dre Laprise. Le patient priorité 2 attend en moyenne 118 jours alors que le délai prévu est de 90 jours. Et ainsi de suite selon les catégories. Pour le moment on ne parvient pas encore à atteindre l'objectif, constate notre interlocutrice.
En cette période de bouleversement, les médecins de la région demeurent motivés à offrir les meilleurs services possibles. «Ils étaient déjà en réflexion sur la manière d'orienter leur pratique pour offrir plus de plage sans rendez-vous à leurs patients. Bref, pour voir leurs patients quand ceux-ci ont besoin d'être vus» résume Dre Laprise.
«On a aussi besoin que la population coopère en consultant quand c'est nécessaire, selon l'intensité et la persévérance des symptômes. En d'autres termes, éviter de consulter un médecin pour des pathologies bénignes ou appeler Info-Santé au 811. «Notre façon de donner et de percevoir les soins de santé est en changement, chacun a son bout de chemin à faire dans ce processus» insiste Dre Laprise. La période actuelle de bouleversement commande l'adaptation de tous. Confiante, la chirurgienne affirme: «Nous sommes en bonne position pour faire face aux défis qui s'en viennent».
Parlant de défi, en 2015-2016, la gestion des budgets se fera encore de façon individuelle. Montmagny-L'Islet aura à composer avec 2 millions$ en moins, de conclure Dre Christine Laprise.
Photo : La docteure Christine Laprise, chirurgienne et directrice des services professionnels à ce qu'on appelle encore le CSSS de Montmagny-L'Islet.
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