André Lamontagne, ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation.
Pour faire suite à la demande de MM. Vincent Bérubé, maire de la Ville de La Pocatière, Sylvain Roy, préfet de la MRC de Kamouraska et André Simard, maire de la Municipalité de Saint-Roch-des-Aulnaies, de rencontrer rapidement le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, les élus sont déçus de constater que M. Lamontagne préfère attendre l'annonce officielle du programme avant de prendre le temps de répondre à leurs questions.
En effet, on peut lire dans la lettre du ministre, reçue le 18 mai dernier : « D'ici la fin mai, ma collègue Danielle McCann, ministre de l'Enseignement supérieur, et moi, serons en mesure de dévoiler les détails de ce programme. Il nous fera plaisir de répondre à vos questions additionnelles en marge de l'annonce ».
Le milieu entend bien demeurer mobilisé pour que l'option La Pocatière soit discutée et prise en compte pour l'implantation de cette importante infrastructure d'enseignement.
La Ville de La Pocatière ainsi que les MRC de Kamouraska et de L'Islet ont d'ailleurs adopté des résolutions en ce sens.
« Ce dossier est majeur pour la région du Bas-Saint-Laurent et la Ville de La Pocatière désire être un partenaire pour faciliter l'implantation de ce programme. Nous pensons toujours que l'option La Pocatière devrait être considérée compte tenu des avantages indéniables présents sur notre territoire. Nous voulons tout simplement avoir l'opportunité d'être écoutés », d'indiquer
M. Bérubé.
Étant donné l'annonce imminente, les élus sont prêts à interpeller M. François Legault, premier ministre du Québec, pour être entendus et avoir accès à l'étude d'opportunité effectuée au coût de 627 946 $, et financée à même les fonds publics, question de vérifier si La Pocatière a été considérée lors du processus d'analyse… ce qui, a priori, ne semble pas le cas.
Comme indiqué lors de la conférence de presse du 10 mai dernier, la Ville de La Pocatière maintient toujours qu'elle devrait être un incontournable lorsque l'on discute d'enseignement et de savoir-faire agricoles.
Source : Louise Lacoursière, Conseillère aux communications Ville de La Pocatière
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