Le député provincial de Côte-du-Sud, monsieur Norbert Morin, annonce, au nom du ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, monsieur Pierre Paradis, une aide financière de 150 000 $ à l'organisme Biopterre. Cette aide fait partie du programme Prime-Vert, volet 3.2, pour développer une méthode simultanée pour la détection et la quantification de certains agents pathogènes problématiques en agriculture.
L'agriculture est confrontée à diverses sources de pathogènes qui affectent les productions. Deux familles de champignons affectent principalement les cultures québécoises, soit le Phytophthora et le Verticillium. Détectés dans plus d'une trentaine de cultures au Québec, ils affectent surtout les pommes de terre et les petits fruits.
C'est en développant une méthode de diagnostic moléculaire multiple que le projet assurera une maximisation des retombées des diagnostics. Les analyses se feront non seulement sur les plantes, mais simultanément à partir d'échantillons de sol, de substrats de croissance et de l'eau d'irrigation.
Biopterre travaillera sur ce projet avec un ensemble de partenaires comme Agro Enviro-Lab, le laboratoire de phytoprotection du MAPAQ, ainsi qu'une équipe de recherche universitaire et fédérale du groupe TAIGA. Ils désirent développer rapidement une approche ciblée et moins invasive qui permettra une réduction considérable des pesticides. « Cette collaboration permettra la mise en place d'un laboratoire d'analyse moléculaire accessible aux industries, pour desservir les producteurs dès 2017. C'est avec la force de chacun des partenaires que nous saurons minimiser les impacts sur les productions québécoises », mentionne monsieur Benoît Cayer, directeur général de Biopterre.
Quant au député de Côte-du-Sud, il affirme que la collaboration de tous est essentielle pour développer des solutions adaptées aux besoins des producteurs et qui respectent l'environnement. « La recherche et le développement, ça se fait aussi en région. Nous sommes chanceux de compter sur de pareilles entreprises de savoir chez nous, dans Côte-du-Sud », a conclu monsieur Morin.