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Le ministère des Ressources naturelles et des Forêts entreprend une importante opération d’inventaire forestier qui se déroulera jusqu’au 17 novembre 2025 dans les forêts publiques et privées de plusieurs régions du Québec.
Cette démarche vise à dresser un portrait précis et actualisé des forêts québécoises, tout en tenant compte des impacts des changements climatiques.
Les techniciens du Ministère, accompagnés de prestataires de services mandatés, parcourront les régions du Nord-du-Québec, de la Côte-Nord, du Saguenay–Lac-Saint-Jean, de la Capitale-Nationale, de la Chaudière-Appalaches, de la Mauricie, du Centre-du-Québec, de Lanaudière, des Laurentides, de l’Outaouais et de l’Estrie. En tout, 2 579 placettes-échantillons, temporaires et permanentes, ainsi qu’un maximum de 1 576 points d’observation écologique seront mesurés.
Ces placettes, qui couvrent une superficie circulaire de 400 m² chacune, permettront de recueillir une foule de données sur les essences présentes, leur qualité, leur état de santé, ainsi que les caractéristiques des sols et du sous-bois. Ces données fourniront un portrait représentatif des forêts québécoises et appuieront une gestion durable du territoire forestier.
À noter qu’aucun arbre ne sera abattu au cours de cet inventaire général. Seuls des rubans marqueurs et de la peinture colorée seront utilisés pour identifier certains arbres, et de petits échantillons de sol pourraient être prélevés.
Les propriétaires de boisés privés seront informés, par écrit, avant toute intervention, et les prestataires de services coordonneront leurs activités avec les gestionnaires de zecs, pourvoiries et réserves fauniques, afin de respecter les périodes de chasse. D’ailleurs, aucun inventaire ne sera effectué durant la première fin de semaine de chasse à la carabine à l’orignal ou au cerf de Virginie sur les territoires libres.
Parallèlement à cet inventaire, des travaux plus ciblés sont prévus dans le cadre de l’étude provinciale sur la carie du bois. Lors de cette étude, environ 800 tiges d’épinettes, de sapins, de pins gris et de thuya de l’Est seront abattues et analysées dans des placettes spécifiquement aménagées en forêt publique. Ces données permettront de réviser les taux de carie des principales essences et d’ajuster les volumes de bois attribués aux entreprises forestières québécoises.
Grâce à cet exercice de grande envergure, le gouvernement du Québec entend maintenir une gestion durable de ses forêts, tout en enrichissant ses connaissances sur l’évolution de ces écosystèmes, essentiels à l’environnement et à l’économie du Québec.
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