Québec Solidaire propose d'élargir l'accès au CLSC
Simon Côté
candidat de Québec
Solidaire dans Côte-du
Sud
Le candidat de Québec solidaire dans Côte-du-Sud se dit préoccupé par l'accessibilité des services de santé dans les trois MRC du comté. Le dernier budget Marceau a annoncé une augmentation de seulement 3% dans le secteur de la santé, bien loin de l'engagement pris en 2013 d'une augmentation de 4,8% par année jusqu'en 2017-2018. Selon l'Association québécoise des services de santé et des services sociaux (AQESSS), cela annoncerait des compressions de 627 millions en 2014-2015 seulement et contraindra à diminuer les services.
Selon Simon Côté, « non seulement le PQ n'a-t-il pas respecté sa promesse d'abolir la taxe santé introduite par les libéraux, mais son dernier budget renie ses engagements. On peut se demander quels seront les nouveaux services qui seront affectés par les compressions à venir, après la réduction des services à l'urgence du CLSC de St-Jean-Port-Joli, la fermeture du CHSLD Thérèse Martin et la diminution des services hospitaliers. »
Québec solidaire propose que les CLSC deviennent le véritable pivot des soins de première ligne, ce qui, à l'heure actuelle, manque aux familles qui doivent se tourner vers des urgences qui deviennent par le fait même de plus en plus engorgées. Le parti s'engage à assurer une accessibilité à des services professionnels de santé 24 heures sur 24, 7 jours sur 7et investiraient 400 millions de dollars au cours des 5 prochaines années pour embaucher 800 professionnelles et professionnels de la santé dans les CLSC.
M. Côté a tenu à rappeler qu'il y a des mesures à prendre pour mieux utiliser le budget alloué à la santé. «La rémunération moyenne des médecins, bien qu'ayant augmenté significativement au cours des dernières années, n'a pas mené à une augmentation du volume des services donnés. Il faut se décider à revoir le mode de rémunération des médecins, en augmentant la part versée sous forme de salaire. Ce mode de rémunération favoriserait davantage une médecine familiale préventive et un meilleur suivi des personnes souffrant de maladies chroniques » déclare-t-il.
Il ajoute que «la société québécoise pourrait économiser environ 2 milliards de dollars annuellement si un gouvernement de Québec solidaire mettait sur pied le système Pharma-Québec. Celui-ci aurait pour effet de rendre l'achat des médicaments beaucoup moins coûteux et l'argent ainsi récupéré serait avantageusement réinvesti dans l'amélioration des services. »