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RACINES DE MER ancre le Musée maritime du Québec dans le présent

Jeunes à bord d'une goélette 20e siècle © Euclide Bouchard Fonds Cedric Pearson Collection Musée maritime du Québec

Stéphanie Vilandré

Musée maritime du Québec

418 247-5001

[email protected]

L'Islet, le 18 juin 2013 - Le 27 juin prochain, le Musée maritime du Québec, situé à L'Islet, inaugurera Racines de mer, sa nouvelle exposition permanente consacrée au fleuve Saint-Laurent et à son influence sur l'histoire du Québec.

Aboutissement de plusieurs mois de travail, Racines de mer met en scène plus de 80 artefacts issus de la riche collection du Musée ainsi que des témoignages vidéo. L'exposition invite le visiteur à redécouvrir ce cours d'eau qui, plus qu'un paysage, est inscrit dans les gènes des Québécois. Faisant écho au mouvement de population qui s'est fait du Saint-Laurent vers les terres, elle propose un mouvement de ressac, un retour à ce fleuve, figure de proue de l'identité québécoise.

C'est justement cette intention de départ, soit d'aller au-delà d'une histoire matérielle, qui distingue cette exposition. En effet, l'équipe du Musée voulait sonder les traces de ce passé maritime à travers les rituels, les légendes, les histoires vraies tirés de la mémoire collective. Aux riches artefacts se joignent donc des souvenirs de marins et de riverains, le tout ancré dans les 19e et 20e siècles. Ici, la cloche de l'Empress of Ireland, là, le récit d'un survivant du naufrage de la drague Manseau 101 en 1966, ému d'avoir vu périr autant de compagnons.

En 200 ans, la relation au Saint-Laurent s'est transformée. Sans juger du présent, Racines de mer porte un nouveau regard sur ce fleuve dont tout un peuple est tributaire. L'exposition se déploie en trois thématiques. Dans la première, « Fleuve vital », on aborde entre autres la construction navale et le fleuve comme voie essentielle pour le commerce et la communication. Dans « Impitoyable fleuve », on présente des naufrages et des tragédies qui ont contribué à forger l'imaginaire et les croyances. Enfin, la dernière portion intitulée « Fleuve en mutation » traite de la transformation du lien entretenu avec le cours d'eau, notamment à travers le développement des aides à la navigation et l'affranchissement graduel des populations qui se sont éloignées du fleuve.

L'exposition a été chapeautée par Dominique Boileau, chargée de projet du Musée maritime du Québec. Elle s'est associée à l'historienne et muséologue Katy Tari ainsi qu'à des ethnologues, des historiens et des spécialistes du domaine maritime.

Cette exposition s'insère dans un vaste chantier financé par le ministère de la Culture et des Communications qui visait à renouveler l'ensemble de l'offre culturelle du Musée maritime du Québec. C'est ainsi qu'à la suite d'importants travaux de modernisation achevés en 2010, le Musée a pu bonifier la programmation de la chalouperie en ajoutant des activités dédiées aux savoir-faire traditionnels, concevoir un programme éducatif à caractère scientifique et, enfin, réaliser Racines de mer, cette exposition d'envergure qui permet au passé maritime du Québec de jeter l'ancre dans le présent.

Fondé en 1968, le Musée maritime du Québec est le gardien de la collection nationale maritime du Québec. Il possède une grande diversité de pièces et de documents anciens se rapportant à toutes sortes d'évènements maritimes ainsi que deux navires accessibles aux visiteurs, ce qui en fait une institution muséale maritime majeure au Canada. Sa mission est la sauvegarde, l'étude et la mise en valeur du patrimoine maritime se rattachant au fleuve Saint-Laurent, de la porte des Grands Lacs jusqu'à la haute mer, incluant les territoires arctiques. Le Musée perpétue la mémoire du capitaine J.-E. Bernier.

Geneviève Caron Tintamarre communication créative 418 234-6806 [email protected]
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