Sylvain Fournier-L'Oie Blanche
Au fil des ans, le député Norbert Morin a pris de l'assurance politique au point tel qu'il est allé affirmer publiquement la semaine dernière être en désaccord avec son chef Philippe Couillard qui n'avait pas cru bon de prévenir son caucus que des représentants de l'UPAC avaient débarqué dans les bureaux du quartier général du Parti libéral en juillet dernier.
«J'aurais aimé le savoir», a mentionné un Norbert Morin choqué dans les médias nationaux. En entrevue vendredi matin, le député libéral de Côte-du-Sud mentionnait que le dossier était maintenant clos. «Ma culture de Parti libéral est venue me chercher et ma frustration était très élevée. Nous avons eu une discussion avec le chef et on lui a dit qu'il était important de faire confiance aux membres du caucus. On s'est exprimé et le chef a dit qu'il agira d'une autre façon la prochaine fois. L'erreur est humaine et je pardonne au chef. L'incident est clos et ma confiance est encore absolue et totale pour notre chef Philippe Couillard», a dit Norbert Morin qui ne semble pas ébranlé par les déclarations médiatisés contre les libéraux en commission Charbonneau. «C'est notre tour là, mais ce sera ensuite celui du Parti québécois et de la CAQ», a-t-il mentionné.
Même si les libéraux chutent dans les sondages, Norbert Morin se dit prêt à affronter la musique en campagne électorale. Dimanche à Cap-Saint-Ignace, c'était d'ailleurs l'assemblée d'investiture qui proclamait Norbert Morin au titre de candidat officiel pour le Parti libéral dans la circonscription Côte-du-Sud.
Norbert Morin se dit prêt pour de possibles élections qui pourraient, selon lui, être déclenchées dès le mois de décembre. C'est à suivre!