Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) appelle le nouveau conseil des ministres à travailler rapidement à l'inclusion du Chantier Davie dans la Stratégie nationale en matière de construction navale.
« Maintenant que le conseil des ministres est dévoilé, j'invite le gouvernement Trudeau à se remettre au travail et à relancer les dossiers qui sont sur pause depuis la campagne électorale », déclare Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).
Évidemment, le dossier qui retient le plus l'attention dans notre région est celui de l'inclusion du Chantier Davie dans la Stratégie nationale en matière de construction navale (SNCC).
« Le déclenchement de la campagne électorale et la poursuite bidon d'un chantier ontarien ont mis le dossier sur pause alors qu'on était sur le point de dévoiler le nom du troisième chantier maritime à se joindre à la stratégie », rappelle Ann Gingras, « on nous dit depuis l'élection d'attendre la formation du conseil des ministres, mais voilà c'est fait. Le gouvernement doit maintenant procéder sans plus attendre. »
Pour la CSN, on veut des résultats.
« Normalement, l'injustice historique subie par le Chantier Davie aurait dû être corrigée il y a longtemps », rappelle Ann Gingras, « on entame le deuxième mandat du gouvernement Trudeau, c'est le temps d'agir, on a assez attendu ».
Toujours sur la corde raide
Les travailleurs et les travailleuses de la Davie sont toujours sur la corde raide faute de contrats fédéraux de construction. Les contrats d'entretien annoncés depuis un an permettront de faire travailler seulement une petite portion de la main-d'œuvre, et ce, à compter de la fin de 2020.
Encore une fois cette année, à l'aube du temps des Fêtes, il y aura une série de licenciements au cours des prochains jours lorsque le FA Gauthier et l'Astérix quitteront.
« C'est d'une grande tristesse que les travailleurs et les travailleuses soient encore soumis à cette montagne russe. Les gens ne peuvent pas éternellement alterner entre travail et chômage, c'est assez. Nous avons fait preuve d'une grande patience, mais là ça suffit. Il ya une limite à se foutre de ses hommes et de ses femmes », conclut Ann Gingras.