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RECYC-QUÉBEC investit 400 000 $ pour réduire le gaspillage des viandes fraîches partout dans la province

Courtoisie CDBQ
Photo de groupe de gauche à droite : Dany Michaud, PDG Recyc-Québec, Charles Lavigne, directeur scientifique CDBQ, Gilles Martin, président du CA CDBQ et Michel Garon, DG CDBQ

La réduction du gaspillage des viandes fraîches étant un enjeu majeur du défi alimentaire de la planète, pour l’environnement et pour l’économie de petite et grande échelle, RECYC-QUÉBEC a officialisé le 12 septembre 2017, en conférence de presse à Sainte-Anne-de-la-Pocatière, l’octroi d’une aide financière de 400 000 $ remise au Centre de développement bioalimentaire du Québec (CDBQ) qui a conduit au développement d’un projet qui permet de réduire le gaspillage des viandes fraîches en allongeant la durée de vie des produits emballés.

Les deux volets travaillés rendent possible l’allongement considérable de la durée de vie des aliments. D’une part, la durée de conservation des aliments est augmentée grâce au procédé à haute pression hydrostatique ou HPP (High Pressure Processing), d’autre part en révisant les portions offertes aux consommateurs.

« Approuvé par Santé Canada, le procédé HPP est une technologie verte et innovante qui n’utilise que de l’électricité et de l’eau, ensuite recyclée, et qui consiste à appliquer une pression extrême sur un produit alimentaire emballé. Ce procédé permet d’augmenter significativement la durée de conservation des aliments, et ce, sans ajout d’agent de conservation ni perte de valeur nutritionnelle des aliments », explique Charles Lavigne, directeur scientifique au CDBQ.

Ce projet constitue une grande avancée technologique.

« C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous appuyons le projet visionnaire du CDBQ qui fera du Québec un véritable précurseur dans la réduction du gaspillage des viandes fraîches. D’autres annonces sont d’ailleurs à venir », affirme le président-directeur général de RECYC-QUÉBEC, Dany Michaud.

L’aide financière de RECYC-QUÉBEC permettra au CDBQ de mettre la dernière main à la technologie utilisée et de mener deux offensives de communications : l’une auprès des transformateurs de viandes fraîches et l’autre auprès des consommateurs. Dans les deux cas, il s’agit d’informer, de sensibiliser et d’inviter à adopter de nouvelles pratiques.

À propos du CDBQ :

En opération depuis 1995, le CDBQ a pour mission d’appuyer et soutenir les entreprises des secteurs bioalimentaire et biotechnologique en leur offrant des services d’appui à l’innovation et de transfert technologique.

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