Bernard Généreux, député de Montmagny—L’Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup, se réjouit de la décision de la Commission de délimitation des circonscriptions électorales fédérales d’accepter sa proposition.
« Je suis très heureux que la Commission ait accepté que Rivière-du-Loup demeure dans le nom de la nouvelle mouture de la circonscription. Comme un très grand nombre de citoyens de mon comté, j’ai été surpris et déçu de l’absence de Rivière-du-Loup, comme la Commission l’avait initialement proposée », déclare le député Généreux.
En effet, la Commission avait retenu le nom de Montmagny—Témiscouata—Kataskomiq, faisant fi du fait que Rivière-du-Loup est la plus grande municipalité du comté et qu’elle est un carrefour économique, routier et touristique incontournable. Alors que la ville célèbre 350 ans d’histoire, elle avait droit à une reconnaissance dans le nom de la circonscription fédérale.
« À la suite de consultations avec des concitoyens, maires et préfets, j’ai effectué des représentations auprès du comité de la Procédure de la Chambre des communes quant au nom que portera la future circonscription. J’en profite pour remercier toutes les instances de Rivière-du-Loup dont la Ville de Rivière-du-Loup, la Chambre de commerce de la MRC de Rivière-du-Loup, et Tourisme Rivière-du-Loup pour leur support afin de conserver le nom de la ville dans la nouvelle appellation. »
« Autant l’ajout de Témiscouata allait de soi, autant l’ajout de Kataskomiq à la nouvelle appellation est des plus approprié en regard d‘un geste historique de réconciliation avec les nations autochtones. La Commission a également accepté ma proposition d’ajouter Côte-du-Sud. Englobant les MRC de Montmagny, L’Islet et Kamouraska, la Côte-du-Sud est une appellation historique connue de tous depuis des décennies », ajoute le député.
Le député se réjouit donc de cette décision qui entrera en vigueur en avril 2024. Cependant, il déplore le fait que selon la loi actuelle, une circonscription sera perdue dans l'Est du Québec. Il estime que les parlementaires devraient réexaminer les réalités des députés en milieu rural