Courtoisie
Organisée par la Fédération des chambres de commerce du Québec, la rencontre économique annuelle des Chambre de commerce du Québec s’est tenue il y a quelques jours au Centre des congrès de Lévis. Cette rencontre a permis aux Chambres d’être mises bien au fait des enjeux à venir et d’être outillées pour y faire face dans chacune de leurs régions. La rencontre s’est déroulée en présence d’un groupe d’économistes de renom, de ministres, d’analystes politiques, de chefs d’entreprises et autres experts du secteur économique.
Nous ne sommes pas en récession. En revanche, nous entrons plutôt dans un ralentissement économique. Autre détail important, il ne prévoit pas de hausse prochaine des taux d’intérêt par la Banque du Canada. Toutefois, les taux ne baisseront pas non plus. Il faudra attendre à partir du printemps et de l’été 2024 pour voir les taux fluctuer vers le bas. L’objectif est de ramener le taux d’inflation à 2% et, en ce moment, le taux d’inflation au Québec et de 4,8%. C’est ce qu’a révélé l’économiste de la Banque du Canada Pierre Cléroux lors de la rencontre en ajoutant que la baisse du taux d’intérêt n’était pas prévue à court terme. Selon lui, on peut espérer revenir à une économie équilibré au Québec à la fin 2024 et début 2025.
Dans le même contexte, l’économiste Pierre Cléroux a confirmé que le Québec compte parmi les provinces canadiennes ayant le plus bas taux de chômage qui est estimé à 4.9%. Il a également parler des pénuries de main d’œuvre expliquant que l’immigration ne suffira pas à régler le problème. C’est un ensemble de solutions qui va arriver à alléger ce fardeau qui pèse lourd sur les épaules des entrepreneurs.
Il a également été question du prêt d’urgence du fédéral. Les entreprises qui en ont bénéficié devront le rembourser d’ici le 18 janvier 2024. Est-ce que plusieurs entreprises vont fermer parce qu’elles ne peuvent pas rembourser? La question est souvent posée à la Chambre de commerce de Kamouraska-L’Islet. Toujours selon Pierre Cléroux, 45% des entreprises l’ont déjà remboursé, 45% seront en mesure de le faire d’ici la date butoir et 15% ne pourront pas et devront refinancer. De ce dernier 15% , 17% proviennent du secteur de la restauration. Les gens savent à quel point les restaurateurs ont eu la vie dure durant la pandémie.
Plusieurs autres sujets ont été discutés comme les situations politiques, les prochaines élections, la faible productivité chronique dont souffre le Québec et le Canada, l’intelligence artificielle, le télétravail, l’intégration des nouveaux arrivants et la santé mentale.
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