À la suite de la lettre signée par M. Jacques Bois, citoyen de Sainte-Perpétue, une mise au point s'impose.
Je tiens à informer tous les citoyens que, lors des dernières séances du conseil, des explications ont été données concernant le règlement sur la rémunération des élus. Je constate que l'information qui circule ne représente pas les faits réels.
Le salaire du maire pour 2014 est de 12044.04$, auquel s'ajoute une allocation de dépense annuelle de 6022.08$. Ce règlement a été vérifié par le Ministère des Affaires Municipales, des Régions et de l'Organisation du Territoire. S'il y avait des failles au règlement, nous aurions été avisés. De plus, ce règlement est considéré comme étant interne et ne peux pas être contesté par les citoyens.
Avec la quantité de réformes et de plans d'action imposés par le gouvernement, les responsabilités du maire et des conseillers ont quadruplé.
Je sens qu'une certaine frustration d'avoir perdu vos élections vous anime, Monsieur, et je crois que vous n'avez pas le droit de vous servir de l'état de santé d'une employée pour dire qu'il y a un manque au niveau du personnel et de la gérance, car cette situation est temporaire. Du personnel de soutien a été engagé pour combler l'excédent de travail. Les tâches prioritaires ont été faites régulièrement et sont à jour. La mise à jour du site internet et la parution du Babillard ne sont pas des tâches essentielles au fonctionnement de l'administration municipale. Il y a des choses plus urgentes à régler.
Je suis directement visée par les propos tenus dans cette lettre ouverte, mais d'autres personnes ont été ciblées et ce, bien malgré elle, dans vos insinuations.
En terminant, je tiens personnellement à inviter la population de Sainte-Perpétue à assister à la séance du Conseil le 3 mars à 19h30: nous pourrons ainsi vous transmettre les bonnes informations. Je crois que chaque citoyen est capable de faire la part des choses et je suis consciente que je ne peux pas plaire à tous, mais soyez assurés que je travaille vraiment pour vos intérêts.