Le temps plus doux des dernières semaines a été grandement favorable aux producteurs de sirop d’érable, alors que les érables coulent à flot sur l’ensemble de la province. Les périodes de gel la nuit et les températures au-dessus du point de congélation le jour créent un climat propice à l’acériculture.
Selon ce que rapporte le Journal de Québec dans son édition du 3 avril, plus de 40 % de la production québécoise annuelle de sirop d’érable provient de la région de la Chaudière-Appalaches, plus précisément des régions de Montmagny, de la Beauce et de Thedford Mines. Au deuxième rang, on retrouve la région voisine, soit celle du Bas Saint-Laurent, qui produit 24 % de la production annuelle.
Pierre Lemieux, un acériculteur de Cap-Saint-Ignace, compte environ 13 000 entailles. Ce dernier a affirmé au Journal de Québec avoir une excellente année jusqu’à présent, alors qu’il a déjà réalisé près de 50 % de sa récolte annuelle. Il faut mentionner que dans cette région, la saison du sirop d’érable se poursuit habituellement jusqu’au 24 avril. Le fils de monsieur Lemieux est également propriétaire d’une érablière à Sainte-Perpétue dans le comté de L’Islet. Pour lui aussi les choses vont drôlement bien cette année.
Certain acériculteurs de la province ne sont pas capable de fournir tellement les érables coulent beaucoup. En moyenne, au Québec, une entaille produit environ 2,5 livres d’eau d’érable. Cette année, certains arbres produisent plus de quatre livre l’entaille.
Toujours selon le Journal de Québec, le début du mois d’avril est le meilleur moment pour le consommateur de se procurer du sirop d’érable, alors que son prix varie entre 42 $ et 60 $ le gallon.
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