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Restauration du haut marais à scirpe de Montmagny

Le Comité de zones d'intervention prioritaire (Comité ZIP) du Sud-de-l’Estuaire effectuera une caractérisation biophysique et une restauration d’une partie du haut marais de Montmagny.

Ces travaux sont rendus possibles grâce à un financement de 257 735 $, qui comprend 175 110 $ du programme Interactions communautaires et 20 000 $ de la Ville de Montmagny. Le montage financier, réparti sur trois ans, inclut également une contribution de la MRC de Montmagny, du centre de développement Biopterre, ainsi que la collaboration de Nature Québec, de la chaire de recherche en géoscience côtière et du département de géographie de l’Université du Québec à Rimouski.
 

Les travaux ont débuté cet été et consistent, dans un premier temps, à réaliser un portrait de l’état du haut marais côtier, situé à l’ouest de la Rivière-du-Sud. L’érosion par le fleuve Saint-Laurent cause le recul et la disparition de grandes superficies de prairies humides de grande valeur écologique à cet endroit. On dénote également une forte présence d’espèces exotiques envahissantes accidentellement introduites, comme le roseau commun et quelques aménagements anthropiques, qui amplifient le phénomène. Ces marais sont cependant uniques, puisqu’ils sont composés de plantes adaptées aux marées d’eau douce à saumâtre et à l’action des glaces hivernales. Certaines de ces plantes sont exclusivement retrouvées dans la région de l’estuaire du Saint-Laurent, comme la gentiane de Victorin, une espèce menacée.

Pour contrer ce phénomène, une plantation de 1 000 mètres carrés de haut marais au moyen d’espèces indigènes (carex, spartine pectinée, etc.) et de génie végétal (bouturage de saules arbustifs) sera réalisée en 2017.

Enfin, durant la troisième année, un suivi de la plantation sera effectué. Des activités de sensibilisation axées sur la mise en valeur de la richesse de la flore et de la faune du littoral seront également offertes aux citoyens riverains.

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