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Rivière-Ouelle et Saint-Germain ont une longueur d'avance

Michel Chassé-L'Oie blanche

 

Avenir des églises

Si le forum «L'avenir des églises du Kamouraska», qui avait lieu en janvier, peut inciter certaines fabriques à bouger, d'autres n'ont pas attendu ce colloque pour le faire. À Rivière-Ouelle et Saint-Germain, des comités de réflexion se penchent depuis quelque temps déjà sur l'avenir de leur église respective.

 

Aussi bien à Rivière-Ouelle qu'à Saint-Germain, les marguilliers n'ont pas voulu jouer à l'autruche: si rien n'est fait, on se dirige vers la faillite. Mais comme les deux fabriques souhaitent, si possible, conserver une partie de leur église pour le culte, elles ont décidé de prendre le taureau par les cornes et d'étudier les diverses avenues.

À Rivière-Ouelle, un comité de réflexion mène le dossier depuis plus de deux ans: «Nous avons cheminé avec les pratiquants, les citoyens et les différents organismes de la paroisse. Toutes les possibilités se trouvent sur la table. Nous en sommes toujours au stade d'un remue-méninges, mais nous avons établi un échéancier: nous voulons avoir pris une décision en décembre 2014» de dire M. Normand Fortin, président du comité de réflexion.

Il faut dépenser quelque 21 000$ par année pour chauffer l'église de Rivière-Ouelle: «La quête et la capitation ne suffisent plus. Sans le bingo, l'église serait déjà fermée» d'ajouter M. Fortin.

«L'important, c'est de faire le cheminement avec nos gens en les informant de façon régulière. Nous informons aussi l'évêché pour s'assurer que nos démarches sont correctes» d'expliquer M. Fortin.

À Saint-Germain, le comité de réflexion a vu le jour en novembre dernier à la suite d'une rencontre de citoyens initiée par la Fabrique. Comme à Rivière-Ouelle, on a jugé essentiel d'impliquer les citoyens dans l'avenir de l'église.

«Le chauffage coûte de 17 000$ à 20 000$ par année. Ce n'est pas avec 20 personnes à la messe hebdomadaire et les 30$ de la quête que nous allons survivre. Nous avons un coussin financier, mais il faut agir avant d'être pris à la gorge» de lancer Mme Gabrielle Bossé.

Des projets sont déjà sur la table à Saint-Germain et le comité se donne un an pour les évaluer. Malgré une population vieillissante de 287 âmes, Mme Bossé voit d'un bon œil l'implication des plus jeunes, dont trois marguilliers: «Comme les plus vieux, les jeunes veulent garder leur église même s'ils ne pratiquent pas. L'église fait partie intégrante du village» de conclure Mme Bossé.

[caption id="attachment_42799" align="alignnone" ]L'église de Rivière-Ouelle L'église de Rivière-Ouelle
L'église de Saint-Germain
L'église de Saint-Germain[/caption]

 
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