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Rivière-Ouelle - Louis-Georges Simard et son équipe veulent assurer la continuité

L'équipe Louis-Georges Simard à Rivière-Ouelle. De gauche à droite, M. Léo-Paul Thibault, M. Richard Dubé, Mme Jeannine Bastille, M. Simard, M. Jean Vézina et M. Rémi Beaulieu. Mme Nathalie Lévesque était absente.

Michel Chassé-L'Oie blanche

Entouré d'une équipe de six conseillers, trois sortants et trois aspirants, M. Louis-Georges Simard, lui-même élu municipal, briguera les suffrages à la mairie de Rivière-Ouelle afin d'assurer la continuité.

M. Simard a dévoilé ses intentions et présenté son équipe lors d'une conférence de presse qui avait lieu vendredi dernier.

Natif de Rivière-Ouelle, actuaire de profession, M. Simard a quitté son patelin en 1972 pour y revenir en 2007 après une carrière bien remplie sur la scène internationale. En 2009, il devient conseiller municipal et participe, avec la mairesse Élizabeth Hudon et son équipe, à l'instauration d'un renouveau à Rivière-Ouelle. Mais comme Mme Hudon a décidé de quitter la mairie après quatre ans de service, M. Simard veut lui succéder afin de continuer le travail entrepris: «Je crois que la nouvelle équipe peut offrir une belle continuité avec une transition en douceur» lance-t-il.

L'équipe

Trois conseillers élus solliciteront un 2e mandat, soit Mme Jeannine Bastille, M. Léo-Paul Thibault et M. Rémi Beaulieu. Les nouvelles figures sont M. Richard Dubé, M. Jean Vézina et Mme Nathalie Lévesque.

Riveloise depuis 15 ans, détentrice d'un baccalauréat en service social, Mme Bastille a longtemps travaillé auprès des enfants. Outre son intérêt pour l'essor économique de sa localité, la principale intéressée se préoccupe aussi du développement des loisirs et des services de garde dans son milieu. Rivelois d'adoption depuis 38 ans, M. Thibault fait preuve d'une grande disponibilité pour aider ses concitoyens. Même s'il tient à son titre de conseiller indépendant, M. Beaulieu, représentant des ventes chez CHOX-FM, a eu la piqûre: «La rigueur et le respect dont sont empreintes nos discussions sur les différents enjeux font en sorte que je me sens très à l'aise pour poursuivre mon rôle de conseiller indépendant».

Du côté des nouveaux venus, M. Dubé, Montréalais d'origine, réside à temps plein à Rivière-Ouelle depuis juillet 2011. Comédien et professeur de théâtre, il veut mettre son expérience de vie au service de sa communauté. Née en Gaspésie, mariée à un agriculteur de Rivière-Ouelle, Mme Lévesque a travaillé de longues années auprès des enfants aux prises avec de légères déficiences intellectuelles. Consultant et coach en gestion, M. Vézina a œuvré à des niveaux supérieurs dans le réseau de la santé à Montréal et au sein du Mouvement Desjardins. Établi en permanence depuis 18 mois dans sa localité d'adoption, M. Vézina résume la philosophie de l'équipe en trois points: transparence, rigueur et vision: «Il fait avoir une vision pour ne pas toujours être en réaction» dit-il.

Les dossiers

Parlant de vision, M. Simard estime que la Municipalité ne peut plus agir à la pièce face aux attaques constantes de la rivière sur les infrastructures routières, attaques qui coûtent cher au fil des ans. Les élus travaillent donc de concert avec l'organisme de bassin versant Obakir pour mettre sur pied une table de concertation sur la problématique de la rivière dans son ensemble.

L'avenir du Centre Thérèse Martin continuera à alimenter les discussions. Un comité de relance tente de redonner vie à ce bâtiment évalué à quelque 4 millions$, propriété de la Société immobilière du Québec: «Pour assurer la relance d'une telle bâtisse, il faut un noyau solide. Nous travaillons là-dessus. La fermeture du CHSLD a entraîné la perte de 50 emplois dans notre municipalité. À Rivière-Ouelle, c'est pire que la fermeture de l'Hôtel-Dieu dans une ville comme Québec. Voilà pourquoi nous mettons tout en œuvre pour lui redonner une seconde vie» affirme M. Simard.

La mise en valeur de la Pointe aux Orignaux, le développement du secteur de villégiatiure Nord-Est avec son potentiel de 60 terrains, un centre communautaire mieux adapté avec bibliothèque, l'essor du camp de jour et une démarche MADA figurent parmi les dossiers qui se trouvent dans la mire de l'équipe Simard.

«Il y a beaucoup à faire, mais nous y arriverons. Avec mon équipe, je suis prête à prendre cet engagement avec enthousiasme» de conclure M. Simard.

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