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Le Journal de Québec rapporte que la municipalité de Rivière-Ouelle rembourse les cahiers, les crayons et même les espadrilles des élèves qui fréquentent l’école primaire des Vents-et-Marées, jusqu’à un montant maximal de 100 $ par enfant. La seule condition est que les articles doivent provenir d’un commerce de la région.
Pour une mère de trois enfants, dont deux qui sont au primaire cette année, ce programme lui a permis de se faire rembourser plus de 1 000 $ au cours des dernières années. Elle affirme que si elle avait eu à hésiter entre s’établir à Rivière-Ouelle ou dans une municipalité voisine, ce programme aurait fait pencher sa décision vers Rivière-Ouelle. Pour elle, cette initiative arrive au bon moment, alors que les factures à payer sont nombreuses.
L’idée de se projet est venue du conseil municipal de Rivière-Ouelle qui tentait de trouver un moyen de sauver l’école des Vents-et-Marées. Pour le maire Louis-George Simard, il était essentiel de trouver une formule pour attirer les familles et les garder dans la municipalité.
La municipalité de Rivière-Ouelle a, depuis, obtenu une garderie en milieu scolaire, ce qui a grandement aidé à la survie de l’école. Elle continue tout de même à rembourser une partie important des fournitures scolaires, ce qui fait le bonheur des parents. Cette année, 69 jeunes bénéficieront de l’aide de la municipalité. Le programme représente des investissements d’environ 5 000 $ par année pour la municipalité.
La Chambre de commerce de Kamouraska-L’Islet a salué le projet, principalement le fait que les parents doivent absolument se procurer les fournitures scolaires dans des commerce de la région. L’organisation croit que ce projet peut mener à la création et au maintien d’emplois, en plus de permettre aux gens de découvrir de nouveaux commerces.
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