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Roméo Bouchard s'inquiète de l'arrivée de Bernard « Rambo » Gauthier en politique

Le militant de gauche bien connu dans la province résidant à Saint-Germain-de-Kamouraska et étant un des fondateurs du Parti des Sans parti, Roméo Bouchard, ne voit véritablement pas d’un bon œil l’arrivée de celui qu’il définit comme étant « un fier-à-bras » dans l’arène politique québécoise.

Dans un article paru mercredi dans le Devoir, Roméo Bouchard s’interroge fortement sur le nouveau venu en politique qui est maintenant, le porte-parole du Parti des Sans parti-citoyens — anciennement appelé le Parti des Sans parti.

En effet, monsieur Bouchard ne croit visiblement pas que le leader syndical de la Côte-Nord peut mener véritablement à un changement politique en profondeur dans la belle province, notamment, pour la refonte des institutions politiques qu’il voulait amener avec la création de sa formation politique — formation qu’il a quittée d’ailleurs après l’élection provinciale de 2012.

« Est-ce que « Rambo » Gauthier et l’équipe qui est derrière lui sauront dépasser le gueulage et la rhétorique des gros bras auquel « Rambo » nous a accoutumés, et fournir autre chose qu’un exutoire douteux au mécontentement des citoyens et des régions éloignées ? Rien ne le garantit pour le moment, et j’en doute... », a déclaré l’homme de gauche dans le Devoir.

Appelé par notre service de nouvelles afin d’en savoir davantage sur ce qu’il pense de l’apparition soudaine de « Rambo » dans le paysage politique québécois, Roméo Bouchard nous a confié qu’il ne croyait vraiment pas que Gauthier ait les qualités, la formation et le bagage nécessaire afin de devenir le porte-parole de ce parti politique tout en affirmant que la notoriété de « Rambo » était complètement biaisée.

À ce titre, monsieur Bouchard ne pense aucunement que Bernard Gauthier puisse mener à terme un projet politique digne de ce nom…

Questionné également sur la présente donne politique au provincial, Roméo Bouchard estime — malgré « les nombreuses trahisons au sein du Parti québécois » — que la formation de Jean-François Lisée est encore le meilleur véhicule à court terme pour se débarrasser des libéraux, bien qu’il souhaite par la suite qu’une assemblée constituante soit mise sur pied afin de doter le Québec d’une constitution — constitution qui pourrait être voté par référendum et qui aurait force de loi pour le peuple québécois puisqu’elle serait avalisée par une majorité de la nation du Québec — nation, rappelle-t-il, reconnue par Ottawa.

Questionné aussi sur la possible candidature de l’ex-député néo-démocrate de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-RDL, François Lapointe pour le Parti québécois dans la Côte-du-Sud, Roméo Bouchard a affirmé sans ambigüité que Lapointe était un bon candidat très brillant ainsi qu’un chic type et qu’il continuerait de l’appuyer puisqu’il avait voté pour lui lors du dernier scrutin fédéral, tout en répétant qu’il n’avait aucune affiliation politique.

Il souhaite ainsi qu’on ne fasse pas les mêmes erreurs du passé et qu’on cesse de diviser le vote de l’opposition au gouvernement Couillard, puisque, selon lui, dans les circonstances, il s’agit d’une question « de salut national ».


 

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