Saint-Jean-Port-Joli acquiert une série de 11 sculptures
La Biennale de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli lançait l'été dernier une campagne de financement en offrant une série de onze sculptures miniatures qui reproduisent des uvres marquantes du 20e siècle.
À leur réunion de janvier, les élus municipaux ont décidé d'acquérir la collection complète, d'une valeur de 1 500$.
Réalisées par l'artiste Yvan B., qui veut conserver l'anonymat, les petites sculptures prendront forme dans la pure tradition de Saint-Jean-Port-Joli. Sculptées en taille directe dans des blocs de tilleul, chaque uvre se composera d'un seul tenant (aucune colle) et aura une hauteur variant entre 10 à 24 centimètres, selon le modèle.
Les uvres originales, souvent faites de métal et parfois monumentales, se trouvent dans divers musées ou lieux publics du monde. Il s'agit de «Princesse X» (1916) et «Colonne sans fin» (1938) de Constantin Brancusi, «Fontaine» (1917) de Marcel Duchamp, «Tête de taureau» (1942) de Pablo Picasso, «L'Homme qui marche» (1956) d'Alberto Giacometti, «Nana» (1964) de Niki de Saint Phalle, «L'Homme/Man, Three Discs» (1967) d'Alexander Calder, «Rabbit» (1986) de Jeff Koons, «Virgin Mary» (1992) de Kiki Smith, «Maman» (1999) de Louise Bourgeois et «Ourson de jardin» (1999) de Michel Saulnier.
Les reproductions se limiteront à 20 exemplaires. Signée et numérotée, chaque pièce s'accompagnera d'un certificat d'authenticité. La collection fera l'objet d'une exposition en février prochain dans une galerie de Montréal.
De son côté, la Municipalité de Saint-Jean-Port-Joli pourra exposer la collection ou offrir les sculptures à l'unité comme cadeau à un invité de marque.