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Saint-Marcel : Le projet d'école internationale rebondit

Si le projet d'une école internationale à Saint-Marcel semblait battre de l'aile après avoir essuyé un refus en janvier, il a repris du poil de la bête le mardi 23 février quand des parents du village se sont présentés à la rencontre des commissaires de la Commission scolaire de la Côte-du-Sud avec, en main, la résolution de dissolution de l'acte d'établissement de l'école intégrée Saint-Marcel/Sainte-Félicité.

Adoptée à l'unanimité le 10 décembre dernier par le conseil d'établissement de l'École intégrée Saint-Marcel/Sainte-Félicité, cette résolution change la donne: «C'est difficile d'aller contre la volonté du milieu. Les conseils d'établissement sont maîtres de leur destinée. Oui, nous pourrions nous opposer, mais il faut avoir des arguments» explique M. Alain Grenier, le président de la Commission scolaire.

Le 23 février, les commissaires se sont engagés à revoir leur décision lors de leur réunion de mars alors qu'ils auront reçu la résolution de dissolution du C.E. Saint-Marcel/Sainte-Félicité.

Selon M. Grenier, la Commission scolaire ne prendra pas position dans ce dossier: «Le projet appartient au milieu. C'est une orientation que la communauté choisit, une couleur qu'elle se donne. Notre soutien sera pédagogique. Il importe toutefois que le projet se réalise en harmonie avec le personnel». M. Eddy Morin, maire de Saint-Marcel, se réjouit de ce changement de cap: «Mardi soir, j'ai senti une ouverture qui n'était pas là lors de la précédente réunion des commissaires».

«Ce qui importait pour nous, c'était de dissoudre le conseil d'établissement parce que Sainte-Félicité ne voulait pas du projet» ajoute M. Morin.

Cette démarche vise à sauver l'école de Saint-Marcel. En 2016-2017, l'école se trouvera en transition et pourrait ensuite fermer ses portes, faute d'un nombre suffisant d'élèves.

Grosso modo, le Programme primaire du Baccalauréat International s'adresse aux enfants de 3 à 12 ans. Dans un cadre didactique conçu pour cette clientèle, le programme s'attache à la formation globale de l'enfant.

Si M. Morin estime que l'implantation de ce programme peut encore se réaliser pour 2016-2017, M. Grenier en doute.

Photo : Le maire Eddy Morin (debout) en tête, des parents de Saint-Marcel se sont pointés à la réunion du conseil des commissaires de la Commission scolaire de la Côte-du-Sud, le mardi 23 février, pour démontrer qu'ils tenaient à leur projet d'école internationale.

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