Le mercredi 11 février, le Cégep de La Pocatière a procédé à une activité visant à sensibiliser les citoyens à l'importance de créer des aires marines protégées au Québec, afin de signifier la fragilité de l'écosystème et la précarité de certaines espèces comme le béluga. L'espèce ne comptait plus que 890 individus au dernier recensement, alors qu'ils étaient jadis de plusieurs milliers. Les étudiants et la population étaient conviés à venir sculpter des bélugas éphémères en neige.
L'organisatrice, madame, Catherine Gagnon, technicienne en développement durable avait lancé l'appel : « Apporte ta créativité à ces créations collectives; nous fournissons les outils. » La participation a résulté par la mise au monde de trois sculptures réalisées sur l'heure du dîner, en face de l'établissement.
Le fait cocasse de l'événement est qu'il a concordé, par hasard, avec l'actualité. En effet, plusieurs sources au sein du gouvernement indiquaient que l'annonce de l'abandon du port pétrolier de TransCanada à Cacouna n'est plus qu'une formalité, après qu'un comité d'experts a conclu en décembre dernier que les bélugas étaient une espèce en voie d'extinction. Rappelons que le secteur de Cacouna abrite une pouponnière pour ces mammifères marins. La compagnie a toutefois refusé d'avouer l'annonce, se bornant à dire qu'elle rendra sa décision publique le 31 mars.
Devant le constat inquiétant de la diminution du nombre de bélugas dans le milieu marin québécois, si vous désirez signifier votre conscientisation à ce phénomène et voulez manifester votre sensibilité à la dégradation de l'espèce, la société pour la nature et les parcs du Canada (SNPC) vous suggère de substituer la confection des traditionnels bonhommes de neige par celle de bélugas. Le site de l'organisme suggère aussi que des défis soient lancés entre voisins et entre les communautés.
La SNPC explique l'idée : « Cette action ludique sert de symbole pour que les décideurs créent plus d'aires marines protégées au Québec. »
Pour participer, rien de plus simple :