Selon le Parti conservateur du Canada, ce dernier aurait récemment reçu des documents émanant de la GRC en corrélation au traitement du rapport Trudeau du commissaire à l'éthique au sujet des vacances de Justin Trudeau sur l'île de l'Aga Khan en 2016 et à la plainte au criminel de l'honorable Peter Kent en 2019 et de la plainte de Michael Barrett en 2020 auprès de la Commission civile des plaintes contre la GRC sur le traitement de la lettre de M. Kent.
Les nouveaux documents comprendraient l'analyse de la GRC sur une criminalité potentielle en vertu de l'article 121(1)(c) du Code criminel du Canada ayant été exposé par le rapport du commissaire à l'éthique.
Selon lesdits documents, la Gendarmerie royale du Canada aurait conclu que les raisons ont été largement créées pour l'existence d'une infraction de fraude envers le gouvernement, et ce, par M. Trudeau lui-même.
Cependant, comme la GRC n'avait pas la réponse à la question « Est-ce que M. Trudeau avait le consentement écrit du chef de la branche du gouvernement pour laquelle il travaillait ? », elle a décidé qu'il n'était « pas dans l'intérêt public » de mener une enquête criminelle.
Par contre, récemment à la Chambre des communes, le premier ministre a confirmé qu'il n'a jamais eu la permission écrite de recevoir un cadeau de 215 000 $ d'une personne faisant du lobbying auprès du gouvernement.
Par ailleurs, le premier ministre Trudeau n'aurait toujours pas été interrogé par la GRC afin de répondre à cette question…
Selon le député conservateur de la circonscription de Montmagny- L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Bernard Généreux, contacté par CMATV Nouvelles en lien avec ce dossier particulier, le premier ministre Trudeau doit absolument être interrogé par la police fédérale sur sa possible infraction criminelle.
« À la lumière de l'aveu étonnant de Justin Trudeau, le 26 avril dernier en Chambre des communes, le bureau du premier ministre est maintenant entaché de soupçons. Justin Trudeau a admis qu'il n'a jamais obtenu de permission pour recevoir un cadeau de 215 000 $ d'un demandeur engagé dans des activités de lobbying auprès du gouvernement. Pourtant, le premier ministre n'a pas été interrogé par la GRC à ce sujet L'intégrité et l'honnêteté mêmes de Justin Trudeau sont maintenant remises en question. La seule façon de progresser est de l'interroger, lui et les membres de son personnel, sur son apparente infraction criminelle. Les Canadiens et Canadiennes méritent de savoir que leur premier ministre n'est pas au-dessus de la loi. Les conservateurs continueront à réclamer les réponses qu'ils méritent », a expliqué Bernard Généreux à CMATV Nouvelles.