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Selon Bernard Généreux, le Programme « Brancher pour innover » est déconnecté des réalités municipales du Québec en région

Les douze députés du caucus québécois du Parti conservateur réunis à Québec jusqu'à vendredi unissent leur voix pour dénoncer les échéances irréalistes du dépôt des projets dans le cadre du programme « Brancher pour innover ». Le temps, les compétences techniques ainsi que les ressources financières et humaines manquent pour adhérer au programme d'ici la date butoir du 13 mars 2017. Les réalités propres au monde municipal ne sont pas tenues en compte.

« Annoncé dans le budget 2016-2017 du gouvernement, le programme n'a été activé que le 19 décembre 2016 et le formulaire de demande de financement n'a été disponible en ligne que le 16 janvier 2017 en ligne. Depuis, des erreurs techniques ont été signalées causant des retards importants, le congé des fêtes a amputé deux semaines au processus et les municipalités apprenaient du même coup qu'elles n'avaient que jusqu'au 13 mars 2017 pour travailler avec les fournisseurs de services internet pour déposer leur projet. C'est aller trop loin! » déclare le président du caucus et député de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Bernard Généreux.
 

L'objectif premier est de brancher les familles, les entreprises et les industries, des régions rurales canadiennes, un dossier qui touche les douze députés.  « Il manque de spécialistes et les petites municipalités voient leurs espoirs s'envoler ! On se demande quel objectif le gouvernement avait en imposant des échéanciers si serrés. Où l'argent atterrira-t-il? », se questionne Bernard Généreux.

« Le gouvernement libéral, en imposant des délais aussi serrés pour un programme essentiel pour brancher nos régions, démontre encore une fois qu'il est complètement déconnecté de notre réalité régionale. C'est malheureusement ce qui arrive quand le ministre responsable du Développement économique du Québec est un député de Mississauga—Malton en Ontario. Il est encore temps d'agir et de prolonger le délai pour les petites municipalités », conclut Bernard Généreux porte-parole de l'Opposition officielle pour le Développement économique (Québec).

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