Le député sortant et candidat du NPD dans la circonscription de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, François Lapointe, dénonce le comportement du candidat conservateur, Bernard Généreux, dans le dossier du port du niqab lors des cérémonies de citoyenneté.
« Encore une fois, monsieur Généreux fait preuve d'amateurisme en déformant les faits au service de la propagande conservatrice qu'il utilise pour manipuler l'opinion publique, » a affirmé François Lapointe.
Selon ce dernier, son chef, Tom Mulcair, a clairement réitéré la position du parti lorsqu'il a souligné qu'il est obligatoire pour une femme qui porte le niqab de s'identifier en dévoilant son visage devant un agent de citoyenneté avant l'assermentation de citoyenneté.
Le projet de Loi sur le serment de citoyenneté, dont fait mention Bernard Généreux dans son communiqué, a été déposé en chambre par les conservateurs 30 minutes avant la fin de la dernière session parlementaire. Par conséquent, aucun débat ou vote n'ont pu se tenir sur ce sujet avant l'élection.
« Les conservateurs ne veulent pas clarifier les procédures lors de l'assermentation, ils veulent envenimer la situation pour apeurer les gens! S'ils étaient sérieux, ils auraient présenté un projet de loi des mois avant la fermeture du parlement et laissé les députés débattre sur cette question », a expliqué M. Lapointe
Monsieur Lapointe croit que son adversaire conservateur devrait plutôt expliquer comment il peut être fier de voir le parti conservateur empêcher la majorité des femmes qui ne portent pas le niqab, d'obtenir le respect, la justice et la parité qui s'imposent.
« M. Généreux est-il prêt à condamner le parti conservateur quand celui-ci empêche la création, malgré les demandes répétées du NPD et de centaines d'organisations au pays, d'une commission d'enquête nationale sur la tragédie des quelque 1 200 femmes autochtones disparues ou assassinées? M. Généreux aurait-il voté, comme les députés conservateurs, contre le projet de loi du NPD pour établir un équilibre entre les hommes et les femmes dans les conseils d'administration des sociétés d'État qui, pour l'instant, ne contiennent que 27 % de femmes? C'est Stephen Harper qui est complètement déconnecté de la réalité des femmes », a conclu François Lapointe.