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Selon Jean-François Lisée et Harold Lebel, les libéraux ont atteint le point de non-retour

Bureau d'Harold Lebel

Le chef de l'opposition officielle, Jean-François Lisée, et le député de Rimouski et porte-parole officiel pour la région de Chaudière-Appalaches, Harold Lebel, dressent un bilan négatif de la dernière session parlementaire pour les libéraux, puisque ceux-ci ont imposé le bâillon afin de faire passer leur projet de loi sur les hydrocarbures tout en continuant à couper lorsqu'ils avaient atteint l'équilibre budgétaire…

Ils constatent que, plutôt que de prendre acte du message fort que les Québécois lui ont envoyé lors des quatre élections partielles, le gouvernement préfère l'ignorer et, pire, il se targue, d'un côté, d'avoir « sauvé le Québec », alors qu'il souhaite, de l'autre, tourner la page en prorogeant la session.

Pour ce qui est d'eux et de leur formation politique, ils affirment avoir entendu la volonté de changement des citoyens pour qu'on écoute leurs préoccupations, et compte bien incarner ce nouveau souffle dont le Québec a tant besoin.

« Je pourrais passer des heures à vous énumérer la longue liste de ce que les libéraux ont mal fait. Mais, au-delà de la crise des délais dans notre système de justice, au-delà de leur gestion catastrophique de l'agriculture et du maintien de Pierre Paradis comme ministre, au-delà de la crise au ministère des Transports et du fait que Robert Poëti, qui voulait faire la lumière, a été écarté, ce que nous retiendrons de cette session politique, c'est que ce gouvernement a atteint le point de non-retour en ce qui a trait à la confiance des citoyennes et des citoyens », a déclaré Jean-François Lisée.
 

Une page noire selon Lisée

Au budget de mars 2016, le ministère des Finances prétendait que l'année 2015-2016 se solderait à zéro. Puis, il a déposé son mensuel financier qui montrait que, pour les 10 premiers mois de l'année financière 2015-2016, le gouvernement affichait déjà un surplus de 1,66 G$. Au moment de la mise à jour d'automne, en octobre dernier, il a confirmé qu'après toutes les consolidations, c'était même un surplus de 2,2 G$. Pour Jean-François Lisée, cette situation est inacceptable.

« Le premier ministre voudrait partir l'année 2017 avec une page blanche, mais il ne peut pas effacer la page noire qu'il a écrite en 2016. M. Couillard a trop coupé et, lorsqu'il a réalisé qu'il allait dépasser l'équilibre budgétaire et faire des surplus, plutôt que de ralentir la cadence, il a appuyé sur l'accélérateur. Je l'ai interpellé à de nombreuses reprises sur le mal qu'il faisait subir aux citoyens, plus particulièrement aux plus vulnérables de notre société, mais il est demeuré insensible, et ce, même après les résultats désastreux qu'il a connus lors des élections partielles. Il persiste et signe », a poursuivi le chef du Parti Québécois.

« Les électeurs ont lancé un message clair lors des élections partielles : le gouvernement libéral fait fausse route. Le premier ministre leur a répondu : « Non, on va continuer, nous avons sauvé le Québec ». Et le dernier geste que les libéraux ont choisi de poser en 2016, c'est de faire passer un projet de loi propétrole sous bâillon. Le Parti Québécois, lui, a entendu les citoyens qui souhaitent un gouvernement qui rassemble et qui regarde vers l'avenir », a déclaré de son côté le député de Rimouski.

Sur ce sujet, Harold Lebel soutient qu'en forçant l'adoption d'un projet de loi qui bafoue l'acceptabilité sociale, le gouvernement a choisi de terminer la session en donnant satisfaction aux pétrolières plutôt qu'aux citoyens du Québec.

Quant à la CAQ, toujours selon Lebel, elle a montré son vrai visage, en se prononçant pour la fracturation hydraulique et les forages pétroliers dans les baies gaspésiennes.

Pour sa part, Jean-François Lisée s'est engagé à annuler cette loi, qui permet l'expropriation et qui consacre la fracturation, et ce, dès son arrivée au pouvoir en 2018.
 

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