Lors d'une conférence de presse qui se tenait le 24 septembre, le candidat du Bloc Québécois dans Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Louis Gagnon, a fait part de ses priorités relatives à l'industrie forestière.
« Cette industrie est passée d'une crise à l'autre au cours des dernières années : conflit commercial avec les États-Unis, mauvaise entente pour mettre fin au conflit, explosion de la valeur du pétrodollar canadien, effondrement de l'industrie de la construction aux États-Unis, baisse de la demande de papier et pourtant, le secteur forestier n'a reçu que peu de soutien du gouvernement fédéral », de déclarer le candidat.
Louis Gagnon poursuit en affirmant que la région a été délaissée par le gouvernement de Stephen Harper. L'exploitation forestière et la transformation des produits du bois constituent une part importante de l'économie du Québec et de la région. Cependant, lors de la crise économique de 2008, alors que le gouvernement Harper consentait 13 milliards $ à l'industrie de l'automobile ontarienne, il n'accordait que quelques millions $ à l'industrie forestière québécoise.
« Nous ne pouvons pas nous permettre d'être représentés par un député qui travaille contre notre région. Avec l'élection d'un grand nombre de députés du Bloc Québécois, les régions ressources enverront un signal clair à Ottawa. Les industries, les travailleurs et les régions ont droit au soutien du fédéral et je compte bien les représenter à ce chapitre », d'ajouter monsieur Gagnon.
Le candidat du Bloc Québécois souligne que son parti veut présenter plusieurs propositions pour soutenir les entreprises. Selon lui, il faut contrer la pénurie de main-d'uvre qualifiée en région, qui se veut un frein au développement des entreprises innovantes. Il croit qu'il faut inciter les jeunes à venir s'installer en région pour y occuper des emplois intéressants. Une main-d'uvre qualifiée est, d'après lui, souvent ce qui manque pour développer des produits à valeur ajoutée
« En utilisant le bois dans les constructions fédérales, nous permettrions aux entreprises de développer de nouveaux produits de deuxième et troisième transformations et ainsi trouver de nouveaux débouchés pour le bois d'ici », conclut-il.