Le candidat péquiste, Michel Forget au centre en compagnie d'une partie de son équipe.
C’est vendredi matin au Café Bistro au Coin du Monde à Montmagny que le candidat du Parti Québécois de la circonscription de Côte-du-Sud, Michel Forget a procédé à un son lancement de campagne.
C’est par ailleurs un politicien en pleine possession de ses moyens qui s’est présenté devant la presse locale en déclarant : « Côte-du-Sud doit cesser de reculer et doit se mettre à avancer », faisant ici allusion au mandat de la députée caquiste sortante, Marie-Eve Proulx.
« Plusieurs dossiers n’ont pas avancé au cours des quatre dernières années et, pour certains, on assiste à un recul. Il y a quatre ans, la population du Kamouraska était très inquiète quant aux soins disponibles à l’hôpital Notre-Dame-de-Fatima de La Pocatière. Aujourd’hui, à cette inquiétude s’est ajoutée celle de la population de Montmagny qui est maintenant aussi inquiète pour son propre hôpital. Des investissements de 100 M$ ont été consentis dans une autre circonscription, sans jamais que le site de l’ITAQ de La Pocatière soit considéré. On parle ici de reculs et d’occasions manquées. J’ai le sentiment qu’il s’agit de quatre années perdues. C’est la principale motivation expliquant que je me présente, à nouveau, aux élections », a déclaré avec conviction Michel Forget en précisant qu’il sera également de la marche du 11 septembre à La Pocatière afin de dire haut et fort au gouvernement Legault que la région désire que l’option locale soit considérée pour l’implantation du programme de médecine vétérinaire.
Le militant péquiste de longue date a également affirmé qu’il ne marchera pas aux côtés du candidat caquiste, Mathieu Rivest si celui-ci se présente à l’événement, car, le parti de ce dernier aurait déjà lancé la serviette au profit de Rimouski…
« Si vous pensez qu’un député du bon bord est un gage de succès, comment pouvez-vous m’expliquer que La Pocatière n’a même pas été considérée pour le Pavillon de médecine vétérinaire alors qu’on avait une députée du parti au pouvoir et que Rimouski, qui était dans l’opposition, a été choisie ? », s’est interrogé perplexe Michel Forget.
Un dur constat envers le travail Marie-Eve Proulx
M. Forget a par ailleurs décerné une note de 2/10 à Marie-Eve Proulx concernant son travail de députée depuis son élection en 2018.
« Tu travailles avec du monde OK, je veux bien croire qu'il y ait eu des problématiques à ses bureaux de circonscription, mais de là à aller jusqu'à 25 départs et de dire aussi qu'elle a subi du harcèlement de la part des ambulanciers de Saint-Jean alors que ce n'était pas le cas et de financer une étude pour ensuite la cacher qui ignorait La Pocatière pour la médecine vétérinaire, c'est le Placoteux qui l'a sortie, et de ne pas accompagner adéquatement le projet de Complexe culturel et sportif en santé durable, je ne peux même pas lui décerner la note de passage, mais bien un 2/10 », a expliqué le militant indépendantiste.
Loi 101 au collégial
Le candidat qui est à sa troisième campagne électorale sous la bannière du Parti Québécois a également rappelé que seule sa formation politique possédait une vision à long terme concernant la pérennité de la langue française au Québec, plus particulièrement par l'application de la loi 101 dans les cégeps de la province.
« Actuellement, 39 Cégeps sur 48 ont signé pour l'application de la loi 101 au collégial, dont celui de La Pocatière, où tout a commencé », a déclaré fièrement l'enseignant en informatique.
Pénurie de main-d'oeuvre
Aux dernières élections (2018), Michel Forget avait pris l'engagement d'assurer un leadership qui permettrait de développer une stratégie intégrée à la grandeur de la circonscription, afin de s'attaquer à la problématique de la pénurie de la main-d'œuvre, et ce, de concert avec les différents intervenants.
Selon lui, cette problématique persisterait et elle se serait même complexifiée puisque les données du dernier recensement (2021) indiquent que la population décroit dans la circonscription, tandis qu'elle augmente généralement au Québec.
« Le rôle d'un député est, bien sûr, de représenter sa population. Mais, il doit également assumer un leadership pour faire avancer sa circonscription. Si je suis élu, je m'engage à un vaste chantier afin d'inciter plus de personnes à venir vivre dans Côte-du-Sud. Le télétravail qui s'est développé durant la pandémie nous indique que c'est possible, mais cela ne se fera pas tout seul. Il faut que Côte-du-Sud cesse de reculer et se mette à avancer », a conclu Michel Forget.
Les thèmes qui seront abordés par M. Forget durant la présente campagne électorale seront:
• L'environnement
• L'inflation
• Les services publics
• Les régions et l'immigration
• La qualité de vie des aînés
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