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Siège social de l'ITAQ à Saint-Hyacinthe : la CAQ abandonne la région selon le PLQ

La cheffe de l’opposition officielle et porte-parole responsable de la Charte des régions, madame Dominique Anglade, et le porte-parole en matière d’agriculture, monsieur Jean Rousselle, s’interrogent sur le choix de la CAQ d’installer le siège social de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) à Saint-Hyacinthe – une institution bien établie à La Pocatière depuis 1859.

Rappelons ici qu’il s’agit de la 1re école permanente d’agriculture de langue française en Amérique.

« L’ITAQ est une grande fierté pour la Côte-du-Sud et le Bas-Saint-Laurent : elle permet d’attirer des étudiantes et étudiants de partout au Québec qui sont le futur de notre agriculture québécoise. La modernisation de son statut était bienvenue. Cependant, l’établissement du siège social de l’ITAQ à Saint-Hyacinthe, et ce, sans explications, aura nécessairement des impacts sur la vitalité du Bas-St-Laurent. Des voix s’élèvent, notamment pour rappeler à la CAQ l’importance de respecter les spécificités et la représentativité de nos régions qui forgent cette institution depuis tant d’années. Ce que nous voulons, c’est donner plus de flexibilité et de moyens à l’ITAQ, pas les diminuer. La décision de la CAQ nous inquiète : clairement, la voix de la région n’a pas été entendue par le Conseil des ministres, » a déclaré Mme Anglade.

Quant au porte-parole en matière d’agriculture pour le Parti libéral du Québec, Jean Rousselle, il estime que le ministre doit donner davantage d’informations concernant cet état de fait.

« Cette décision d’installer le siège social de l’ITAQ à Saint-Hyacinthe soulève plusieurs questionnements légitimes. Le ministre de l’Agriculture, M. André Lamontagne se doit de donner davantage d’informations d’autant plus qu’actuellement, il y a des craintes sur le terrain que la CAQ balaie du revers de la main certaines régions au détriment d’une vision industrielle et comptable. Une vision avec laquelle l’ITAQ y perdrait profusément en matière de considération régionale et en expertise. Ce n’est pas ce que nous voulons pour l’ITAQ. Maintenant, c’est à André Lamontagne, d’expliquer concrètement et rapidement aux agriculteurs et aux élus municipaux les mesures qu’il compte mettre en place afin que, malgré sa décision, l’institution préserve toute son indépendance et qu’elle ait la représentativité régionale demandée et attendue à la table des décisions », a-t-il conclu.

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