C'est vendredi matin au Café Bistro le Coin du Monde que le candidat bloquiste de la circonscription de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Simon Bérubé a lancé officiellement sa campagne électorale.
D'entrée de jeu, l'ancien journaliste et ex-conseiller en relations internationales, originaire de Saint-Pacôme a énoncé les trois axes de sa campagne, soit l'environnement puisque plusieurs citoyens lui auraient parlé de la crise climatique et de ses conséquences, l'économie et l'innovation pour accompagner les entrepreneurs d'ici à s'adapter, notamment à une économie plus verte et, bien entendu, aux problèmes reliés à la pénurie de main-d'œuvre ainsi que la solidarité sociale, dont l'amélioration de la condition de vie des ainés.
Au sujet de la pénurie de main-d'œuvre, M. Bérubé a lancé une flèche en direction du député sortant, le conservateur Bernard Généreux en affirmant que des gens d'affaires lui avaient notamment parlé de son inaction dans cet enjeu, car, celui-ci aurait déjà répondu qu'il ne pouvait rien faire pour les aider adéquatement, puisqu'il n'était pas du bon bord, faisant ici allusion au fait qu'il était dans l'opposition.
« Qu'il soit de n'importe quelle couleur, son job c'est d'aider les entrepreneurs ! », s'est exclamé M. Bérubé.
Le candidat bloquiste a aussi dénoncé la volonté du Parti conservateur d'annuler le programme national de garderies à 10 $ alors qu'il y a, selon lui, un réel besoin en la matière dans la région – proposition conservatrice ayant également été dénoncée plutôt par le candidat libéral de la circonscription, François Lapointe.
Francois Lapointe, un « vire-capot » ?
Questionné sur la candidature de l'ex-député néo-démocrate de Montmagny-L'Islet-Kamourasksa-Rivière-du-Loup pour le Parti libéral du Canada, Simon Bérubé n'a pas hésité à lui attribuer le sobriquet de vire-capot, en reconnaissant tout de même ses qualités de politicien.
« Absolument, il est capable de se défendre et j'espère qu'il va le faire, car il a des explications à donner à la population concernant son petit côté vire-capot, mettons ! On est néo-démocrate, ensuite on appuie Jean-François Lisée à la chefferie du Parti Québécois, ensuite on devient libéral. C'est une personne articulée, tant mieux, parce qu'il aura à expliquer cette décision-là ! (…) Quelqu'un qui change de parti trois fois en quelques années, c'est un vire-capot ! », a formulé l'homme de 43 ans.
Un appui significatif pour Simon Bérubé
M. Paul Lemieux qui était jadis l'agent officiel du député libéral de Kamourska-Témiscouata de 1997 à 2010, Claude Béchard a annoncé la même journée du lancement de campagne qu'il donnait son appui au bloquiste.
« Je reconnais en Simon les mêmes valeurs d'honnêteté et d'intégrité ainsi que l'intelligence que je discernais à l'époque chez Claude Béchard », a conclu avec conviction, Paul Lemieux.