C’est mardi matin le 3 avril au palais de justice de Montmagny et devant le juge Jean Asselin que Stéphane Pelletier, 42 ans de Saint-Jean-Port-Joli a reçu sa sentence concernant quatre chefs d’accusation d’agression sexuelle sur une mineure.
Le procureur de la couronne, Me Marcel Guimont demandait 36 mois pour le coupable puisque, selon lui, Pelletier, entre deux agressions et pendant toute la durée du manège, aurait pu envisager les conséquences que ses gestes inappropriés auraient par la suite sur la victime, conséquences que l’avocat de la couronne définissait lors du verdict de culpabilité, le 6 décembre dernier, d’enfer vécu par la jeune fille à l’époque et pendant son parcours d’adulte…
Pour ce qui est de la défense, elle suggérait 18 mois de prison provinciale, car, selon elle, son client avait collaboré au tout début de l’enquête tout en ne niant pas les faits et parce qu’il n’avait pas d’antécédents judiciaires.
Qui plus est, on n’avait rien à lui reprocher depuis la fin des agressions sur la victime, soit depuis 17 ans ainsi que par le fait que Pelletier soit en couple depuis 10 ans.
Le coupable avait également exprimé des remords et avait, de son propre chef, consulté une sexologue au tout début des procédures afin de comprendre ses gestes passés…
Le magistrat a donc condamné Pelletier à 30 mois de pénitencier, soit deux ans et demi au total, se rapprochant davantage des recommandations du procureur que de celles de la défense. Le coupable devra ainsi donner un échantillon d’ADN aux autorités et sera inscrit à vie au registre canadien des délinquants sexuels.
Rappelons que les faits reprochés à Pelletier se sont déroulés entre 1993 et 2001 sur une jeune fille de 13 ans et moins lorsque celui-ci était un adulte.
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