Sylvain Hudon sollicite un 2e mandat à la mairie de La Pocatière
Michel Chassé-L'Oie blanche
«À défaut d'être un parti, nous formons une équipe expérimentée» de lancer M. Sylvain Hudon, maire de Ville La Pocatière, en faisant référence au communiqué où les sept élus indiquaient leur intention de briguer à nouveau les suffrages lors des élections municipales du 3 novembre.
M. Hudon sollicitera un 2e mandat consécutif à la mairie. Les six conseillers qui veulent aussi retourner également devant l'électorat sont Mmes Lise Garneau, Lise Bellefeuille, Louise Lacoursière, MM. Steve Leclerc, Pierre Darveau et Claude Brochu.
«Nous avons tous la ferme volonté de travailler à améliorer la qualité de vie des citoyens et à mettre en place des conditions gagnantes pour faciliter le développement domiciliaire et industriel de Ville La Pocatière» écrivaient-ils dans le communiqué émis la semaine dernière.
La continuité
Les élus pocatois demandent à leurs concitoyens de leur accorder le mandat de la continuité: «Nous avons fait une gestion serrée des finances publiques et nous voulons continuer en ce sens» de préciser M. Hudon quand nous l'avons rencontré après qu'il eut fait connaître ses intentions.
Intentions qu'il a annoncées plus tôt qu'il ne l'aurait voulu à cause de la Commission Charbonneau, mais surtout parce que les gens les questionnaient, lui et les membres de l'équipe: «La Commission Charbonneau laisse une image peu flatteuse du monde municipal. Oui, les gens font la différence avec nous, mais ils en parlent quand même: la farce de l'enveloppe brune fait maintenant partie du vocabulaire. Laval déteint! Nous avons donc devancé notre annonce pour rappeler à nos concitoyens que ce qui se passe à Laval ne se passe pas ici. Mais au fond, la véritable raison, c'est que les gens nous le demandaient fréquemment».
M. Hudon considère qu'il s'agit d'un beau défi: «Notre équipe est complémentaire et ses membres ont une vision commune».
La priorité demeure l'aménagement de la route 230, un dossier complexe qui pourrait connaître son dénouement bientôt.
Le mode de gestion du Centre Bombardier reste à fignoler: «Au départ, nous avions créé une corporation pour le gérer. Mais comme la Ville est le seul bailleur de fonds, elle en a récupéré la gestion» d'expliquer M. Hudon.
Côté tourisme, la Ville éprouve certaines difficultés à vendre son potentiel, même si elle est la seule localité du Kamouraska à faire partie du réseau national «Village-relais»:«Nous avons de bonnes cartes, mais nous devrons être de meilleurs vendeurs; nous allons travailler là-dessus» de dire M. Hudon.
Sous la gouverne de l'actuel conseil municipal, plusieurs dossiers se sont concrétisés ou sont en voie de l'être: la consolidation de la halte marine, le réaménagement du parc derrière les Galeries La Pocatière, l'amélioration des infrastructures au parc industriel, la rénovation de l'hôtel de ville, l'actualisation et la mise en uvre du plan des mesures d'urgence et le parc bioalimentaire.
Le parc industriel, avec ses quelque 300 emplois, pour la plupart bien rémunérés, répond à un besoin. Par contre, plusieurs de ces employés font la navette, matin et soir, entre Lévis ou Québec et leur lieu de travail, ce qui fait dire à M. Hudon que La Pocatière n'a pas un juste retour en terme de développement domiciliaire: «Nous allons aussi travailler là-dessus» de préciser le principal intéressé.
Enfin, M. Hudon veut raviver le dossier de l'ancien aréna: «Mais ce ne sera pas prioritaire» conclut-t-il.