Selon le biologiste Gilles Gauthier, du Centre d'études nordiques de l'Université Laval, spécialiste de l'étude de la grande oie des neiges, la nidification 2015 a été bonne sur l'île Bylot, à cause de l'été exceptionnellement beau à cet endroit. Ailleurs dans le nord, cependant, les conditions climatiques ont été médiocres. Aussi, à l'île, la prédation par les renards a été forte, si bien que 2015 est une année qui se situera «près de la moyenne à long terme», a-t-il mentionné. La prédiction de pourcentage de jeunes tourne autour de 20 à 22%, mais la taille des familles était assez faible avec deux jeunes.
«Si on se base uniquement sur ce qu'on a observé à Bylot, on s'attendrait à une année moyenne. (...) Toutefois, comme la reproduction des oies qui ont nichées plus au sud a vraisemblablement été plus mauvaise, on pourrait s'attendre au final à une proportion de jeunes un peu plus faible que la prédiction basée sur l'île Bylot», a précisé M. Gauthier. (Photo: SACOMM; Julien Mainguy)