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Technologie Lanka; quand l'international grandit à La Pocatière

Gérald Beaulieu
De Technologie Lanka : Hugues Battisti, contrôleur financier, Donald Dionne, directeur de production, Paul Cartier, directeur général et Marc Talbot, directeur corporatif chez Kamco Construction.à La Pocatière

Lors d'un 5 à 7 tenu jeudi dernier, Technologies Lanka de La Pocatière présentait un nouvel agrandissement de son espace d'assemblage et de ses espaces à bureaux. C'est la troisième expansion de superficie depuis 2011. De la structure existante d'environ 8 370 pieds carrés, la surface de plancher a presque triplée en comptant le dernier ajout sur les 2 étages. Les affaires sont tellement prospères que le directeur général, Paul Cartier disait en entrevue, visiblement heureux, qu'il ne serait pas surpris de revoir les contacteurs en construction de nouveau sur son site avant longtemps.

Technologies Lanka, spécialisée dans la fabrication de matériel électronique se présente comme étant le leader nord-américain en développement et fabrication de systèmes et composantes de trains. Actif depuis 1992, la compagnie est devenue propriété de la multinationale allemande Knorr-Bremse en 2011. Depuis, la division ne cesse de voir croître soin chiffre d'affaires. Celui-ci a triplé entre 2015 et 2017. « La maison mère a investit 1.4 millions de dollars uniquement dans les agrandissements, en plus des sommes consenties pour le mobilier et les équipements. C'est dire la confiance qui est accordé au potentiel ici à La Pocatière », de dire monsieur Cartier.

L'entreprise pocatoise combine l'innovation et des solutions manufacturières efficaces permettant d'offrir des produits de qualité. Les champs d'expertises se concentrent sur quatre secteurs principaux : les systèmes de freins et d'ouverture de portes, de ventilation et de groupe électro de puissance. Mis à part des composantes pour Bombardier avec le train Azur de Montréal et les voitures pour Toronto, les clients sont à l'international. 40% du volume de production est destiné au marché américain, le reste est répartit pour l'Europe et l'Asie, principalement en Chine. Lors de notre visite, il était défendu de saisir des images dans les parties réservées aux recherches et développements, de même qu'à l'assemblage, afin de préserver les secrets technologiques.

Présentement, 88 employés travaillent pour Technologies Lanka. Parmi ceux-ci, huit opèrent de Toronto. Le lieu de travail du Bas St-Laurent prend des allures des Nations unies de déclarer Paul Cartier, « Certains de nos employés proviennent de l’Iran, du Cameroun, de la France et même de la Côte d’Ivoire. On a beaucoup d’ingénieurs et de techniciens spécialisés parmi ces gens. On est d’ailleurs en perpétuel recherche de talents, autant en recherches et développements qu’en production. Présentement, on a besoin de quelqu’un qui parle le mandarin (chinois) »

Fait surprenant, les caractéristiques régionales servent d’attraits convaincants pour attirer de la main-d’œuvre spécialisée. « Ici, le rythme et le milieu de vie sont agréables. Souvent, pour arriver ou quitter le travail, il ne suffit que d’environ seulement une dizaine de minutes. Ce facteur est de plus en plus déterminant dans la conciliation travail-famille. En plus, l’avantage comme employeur, c’est qu’il y a moins de risques de perdre nos travailleurs qui pourraient être sollicité par d’autres employeurs dans un contexte accentué de pénurie de travailleurs. La stabilité du personnel est remarquable et est la meilleure façon pour nous de garder l’intérêt des Allemands pour continuer à investir chez nous parce qu’on se développe bien, avec beaucoup de performance » de conclure monsieur Paul Cartier. Comme quoi, être en affaires en région signifie aussi pouvoir être un joueur économique international.


 

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