Michel Forget, le candidat du Parti Québécois de Côte-du-Sud était, vendredi matin, de passage dans la capitale de l’oie blanche afin de présenter le plan de sa formation politique en matière de changements climatiques.
Lors de la présentation des arguments de son parti, M. Forget a lancé quelques flèches en direction du candidat libéral, Sylvain Lemieux et du conservateur Frederic Poulin qui se sont prononcés, rappelons-le, contre le Tramway à Québec.
Selon lui, la construction du Tramway dans la vieille capitale pourrait créer des emplois à La Pocatière, bien entendu, si Alstom soumissionne pour le projet en question.
« Les positions de mes opposants font déjà jaser à La Pocatière alors que l’obtention de ce contrat pour Alstom pourrait être très bénéfique pour les employés de l’usine et, au final, pour toute la région », a expliqué Michel Forget.
La lutte aux changements climatiques ; la plus grave menace environnementale qui soit ?
Le candidat péquiste en Côte-du-Sud, Michel Forget estime que la lutte aux changements climatiques est la plus grave menace environnementale qui soit.
Pour contrer ladite menace, le Parti Québécois, s'il est élu, réduira, notamment, les GES à 45 % d'ici 2030.
Selon lui, le plan péquiste pour lutter contre les changements climatiques est réaliste puisqu'il serait basé sur les technologies existantes.
Ce plan offrirait par ailleurs des options à la population pour réaliser la transition vers un Québec encore plus vert et représenterait une belle opportunité pour le Québec de devenir un chef de file mondial dans le domaine, en plus d'être porteur d'une prospérité durable.
Au-delà de mesures concernant l'efficacité énergétique, l'électrification des transports, l'écofiscalité, l'économie circulaire, les énergies renouvelables, l'utilisation de la biomasse, une meilleure qualité de l'air et de l'eau, on peut noter les mesures suivantes du plan péquiste concernant l'environnement :
• Accélérer le déploiement des infrastructures de transport collectif prévues.
• Augmenter l'offre de service de transport en commun, en milieu urbain et dans les régions.
• Instaurer la PasseClimat, un titre de transport annuel (365 $) donnant un accès illimité à tous les réseaux de transport en commun au Québec (autobus, métro, tramway, REM, trains de banlieue, traversiers).
• Rétablir la subvention à l'achat d'un véhicule électrique neuf à 8 000 $.
• Augmenter à 80 % des coûts d'achat et d'installation le soutien financier à la mise en place d'infrastructures de recharge dans les bâtiments existants.
• Obliger les nouvelles constructions à être 100 % « prêtes pour la recharge ».
• Devancer à 2030 l'interdiction de vente des véhicules neufs à essence.
• Promouvoir l'utilisation du bois comme matériau de construction de nouveaux bâtiments.
• Consacrer au moins 1 % des investissements annuels en infrastructures publiques au verdissement des villes.
« Je suis très sensible aux questions environnementales et j'entends accompagner les municipalités et les MRC de Côte-du-Sud dans la résolution de leurs problématiques. Je pense notamment à l'érosion des berges et à la reconnaissance des aboiteaux comme solution face aux inondations côtières », a conclu Michel Forget.