L'Union des municipalités du Québec salue la décision prise par le ministre de l'Environnement, du Développement durable et de la Lutte contre les changements climatiques, monsieur David Heurtel, d'exiger de TransCanada qu'il respecte la procédure d'évaluation et d'examen des impacts sur l'environnement prévue à la Loi sur la qualité de l'environnement pour son projet d'oléoduc Énergie Est.
Les municipalités concernées par le projet d'oléoduc ont des préoccupations importantes, notamment en ce qui a trait à la protection des sources d'eau potable, à la mise en place des mesures d'urgence et aux redevances souhaitées. Jusqu'à maintenant, elles estiment ne pas avoir de réponses satisfaisantes de la part de TransCanada.
« Dès novembre 2015, le conseil d'administration de l'UMQ s'est opposé unanimement au projet tant et aussi longtemps que les municipalités n'auraient pas de réponses précises à leurs questions. Je me réjouis de constater qu'aujourd'hui, le Gouvernement du Québec exige le respect de la Loi québécoise en matière d'environnement. Il est fondamental que TransCanada respecte les lois québécoises, comme toute autre entreprise souhaitant s'établir au Québec », a déclaré la présidente de l'Union et mairesse de Sainte-Julie, madame Suzanne Roy.
Pour l'Union des municipalités du Québec, il est essentiel que le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement, qui amorce ses travaux le 7 mars prochain, ait accès à toute l'information de la part de TransCanada sur son projet, afin d'assurer la crédibilité du processus. Elle espère que l'ouverture récemment démontrée par monsieur Louis Bergeron, vice-président Québec et Nouveau-Brunswick pour l'Oléoduc Énergie Est, qui prône un plus grand dialogue avec les communautés locales, fasse en sorte qu'on tiendra compte davantage des préoccupations des municipalités.