Constatant que les discussions se poursuivent toujours entre le gouvernement du Québec et la Fédération des transporteurs par autobus pour le renouvellement des contrats en transport scolaire, les centres de services scolaires sont prêts à déployer des mesures de contingence en vue de la rentrée scolaire afin de se préparer à d'éventuels bris de service.
Rappelons qu'environ 60 % des contrats en transport par autobus venaient à échéance le 30 juin dernier.
« Après deux années de pandémie, il est essentiel pour nous que la rentrée scolaire se déroule le plus normalement possible pour les élèves et c'est pourquoi les écoles seront ouvertes et prêtes à les accueillir comme prévu au calendrier scolaire. Nous n'envisageons pas de report, d'annulation ou même d'enseignement à distance », a déclaré la présidente-directrice générale de la Fédération des centres de services scolaires du Québec (FCSSQ), Mme Caroline Dupré.
« Les mesures de contingence qui seront mises en place pourront varier, car il revient à chaque centre de services scolaire d'identifier lesquelles sont les plus appropriées aux besoins de son milieu et à la réalité de son territoire (par exemple : services de garde, transport en commun, pédibus). Il importe de préciser que toutes les mesures ciblées auront comme prémisse de base la sécurité des élèves et nécessiteront la collaboration de tous », a ajouté le président-directeur général adjoint de la FCSSQ, M. Dominique Robert.
Chaque journée éventuelle sans transport scolaire représente une somme d'environ 5 M$ qui n'est pas versée aux transporteurs et qui peut donc être utilisée par les centres de services scolaires pour soutenir la mise en place de mesures de contingence.
Néanmoins, la FCSSQ est rassurée de constater que les négociations se poursuivent et souhaite toujours qu'elles mènent à une entente qui permettra aux CSS de conclure des ententes contractuelles avec les transporteurs en fonction de l'enveloppe budgétaire disponible, et ce, d'ici la rentrée scolaire. La Fédération accueille ainsi favorablement la nomination d'un négociateur par le gouvernement.