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Travaux d'entretien au Collège Saint-Anne-de-la-Pocatière

Photo : Gérald Beaulieu

Des travaux d'entretien sont présentement en cours aux Collège-de-la-Pocatière. Ces travaux se sont échelonnés sur une période de deux années. Le gros des travaux était de refaire et de changer plusieurs pierres de six coins du Collège. Cette portion des travaux est majoritairement terminée, mais les travailleurs s'affairent présentement à l'entretien du mortier sur la façade du Collège. L'année dernière, trois joints verticaux de 70 pieds de haut avaient été réparés et, cette année, deux autres sont en train de l'être.

Les travaux représentent un investissement de plus de 250 000 $ de la part du Collège Saint-Anne-de-la-Pocatière et sont effectués par l'entreprise Michaud briques et pierres, située à Packington, une municipalité de la MRC du Témiscouata.


Photo : Gérald Beaulieu Photo : Gérald Beaulieu

Selon monsieur Martin Frenette, directeur général et responsable des services administratifs et des ressources matérielles, ces travaux ont été nécessaires en raison, tout d'abord, du vieillissement du bâtiment, mais aussi en raison de tremblements de terre qui ont eu lieu dans la région, ce qui avait causé quelques fissures au bâtiment. De plus, il y a eu des infiltrations d'eau, et comme on retrouve une structure d'acier derrière les pierres, de la rouille s'était accumulée.

Le Collège Saint-Anne-de-la-Pocatière est un établissement privé d'enseignement secondaire fréquenté par environ 500 élèves. Il a été fondé en 1827 par l'abbé Charles-François Painchaud. Le Collège est implanté sur le flanc de la montagne du Collège surplombant le centre-ville de La Pocatière. Il se veut un vrai joyau architectural de la région et, depuis 2011, le bâtiment est cité immeuble patrimonial. Selon le site du Répertoire du patrimoine culturel du Québec, le collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière présente un intérêt patrimonial pour sa valeur historique, et l'établissement occupe une place importante dans l'histoire de l'éducation de la région de la Côte-du-Sud. Dès les années 1820, les autorités ecclésiastiques catholiques souhaitent doter la région d'un collège classique afin de favoriser la scolarisation des jeunes hommes.

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