Ancien chauffeur d'autobus scolaire, Marcel Paré, risque près de deux ans de prison pour des accusations de contacts sexuels, d'agression sexuelle, d'exhibitionnisme et d'incitation à des contacts sur trois jeunes filles âgées entre 7 et 13 ans au moment des faits.
Originaire de Saint-Raphaël de Bellechasse, Marcel Paré avait plaidé coupable à dix chefs d'accusations sur les trois jeunes filles, qui sont également surs. Paré était inculpé, au départ, de 18 chefs d'accusations. Les faits se seraient produits alors que Paré avait été chargé de garder les trois surs entre 2011 et 2013. Il n'aurait aucun lien de parenté avec ses victimes.
On reproche à l'accusé des attouchements aux seins et aux parties génitales des jeunes filles. Une des trois surs aurait dû, quant à elle, danser devant Marcel Paré alors que celui-ci se masturbait.
Le mardi 21 juillet, Marcel Paré comparaissait pour sa représentation de peine au palais de Justice de Montmagny. La Couronne demande une peine de 36 mois de prison et l'inscription de l'homme au registre des délinquants sexuels du Québec à perpétuité. Du côté de la défense, on soutient que 12 mois de prison, soit la peine minimale, seraient suffisants.
L'annonce de la peine a été reportée au 8 octobre prochain. En attendant cette annonce, l'accusé demeura en liberté.Le rapport présentenciel dévoilait que Marcel Paré ne montrait aucun remords vis-à-vis ses gestes. Ce même rapport montre que Paré se voyait en victime en traitant la famille des jeunes filles de « bougons ».
Marcel Paré avait été arrêté en juillet 2013 à la suite d'une enquête menée par la Sûreté du Québec et la Direction des enquêtes régionales.