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Un citoyen d'Ottawa accomplit un périple en «paddle board»

À la mémoire de sa mère Paule Fournier, une Magnymontoise d'origine décédée d'un cancer l'an dernier, Alexandre Burnet, qui réside à Ottawa, a accompli un périple en «paddle board», de la capitale canadienne jusqu'à Lévis.

M. Burnet n'a pas réalisé cet exploit pour amasser des fonds, mais plutôt pour sensibiliser la population à la détection du cancer. Plus les gens consultent tôt, plus ils ont de chance de guérir. «Aujourd'hui, des cancers peuvent être guéris si on les trouve au stade 1 de la maladie», insiste celui qui entend continuer de servir cette cause. D'ailleurs, son périple a été suivi par plus de 700 personnes sur les médias sociaux.

Des conditions parfois difficiles

Le «paddle board» se pratique debout sur une sorte de grande planche de surf que l'on fait avancer à l'aide d'une pagaie, explique M. Burnet, lors d'une entrevue le lendemain de son arrivée à Berthier-sur-Mer, le 31 mai. Ce dernier devait normalement terminer son expédition à cet endroit, mais il s'est arrêté finalement à Lévis, près du pont de Québec.

Sportif aguerri, ce policier de 30 ans est un colosse de 6 pieds 3 pouces pesant 240 livres. Les forts vents, les marées, bref les conditions climatiques ont rendu souvent les choses difficiles au pagayeur. M. Burnet se souvient d'un jour en particulier où, en six heures, il a franchi seulement 5 kilomètres à cause du vent. Par temps favorable, il accomplissait en moyenne entre 50 et 80 kilomètres par jour.

Jouant de malchance, sa pagaie se brise au Lac Saint-Pierre, l'obligeant à utiliser une rame de kayak jusqu'à ce qu'il trouve une autre pagaie qui était cependant trop courte pour sa taille, ce qui a compliqué sérieusement la fin de son parcours. C'est pourquoi, il a décidé d'arrêter plus tôt que prévu, mais il a toutefois effectué une boucle en face de Berthier-sur-Mer.

Alexandre Burnet était sur l'eau de 6h du matin à 19h. Il prenait régulièrement des poses. La nuit, il couchait sous la tente (ayant en sa possession son équipement de camping et ses provisions) ou trouvait un endroit propice ou encore une famille prête à l'héberger. Son expédition a duré dix jours.

Sa famille, notamment sa tante Louise Fournier, est fière de lui.
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